« acception » : différence entre les versions

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#* ''Sans '''acception''' de qualités, sans '''acception''' de fortune, sans '''acception''' de parti,'' c’est-à-dire sans tenir compte des qualités d’une personne, de sa fortune, du parti auquel elle appartient.
#* {{refnec|''Sans '''acception''' de qualités, sans '''acception''' de fortune, sans '''acception''' de parti,'' c’est-à-dire sans tenir compte des qualités d’une personne, de sa fortune, du parti auquel elle appartient.}}
#* ''Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent '''acception''' de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels.'' {{source|{{w|Jean-Jacques Rousseau}}, ''{{w|Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes}}'', 1755, deuxième partie, alinéa 31}}
#* ''Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent '''acception''' de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels.'' {{source|{{w|Jean-Jacques Rousseau}}, ''{{w|Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes}}'', 1755, deuxième partie, alinéa 31}}
#* ''Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n'a '''acception''' de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite.'' {{source|{{w|Voltaire}}, ''{{w|Zadig|Zadig ou la Destinée}}'', VII. ''Les disputes et les audiences'', 1748}}
#* ''Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n'a '''acception''' de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite.'' {{source|{{w|Voltaire}}, ''{{w|Zadig|Zadig ou la Destinée}}'', VII. ''Les disputes et les audiences'', 1748}}

Version du 20 avril 2020 à 20:12

Français

Étymologie

Emprunté au latin acceptio (« action de recevoir, approbation ») lui-même dérivé de accipere (« prendre, recevoir »). De la même famille que capiare (prendre possession)

Nom commun

Singulier Pluriel
acception acceptions
\ak.sɛp.sjɔ̃\

acception \ak.sɛp.sjɔ̃\ féminin

  1. Sens particulier dans lequel un mot est utilisé.
    • Ce défaut est celui des esprits cultivés, mais stériles ; ils ont des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots, et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. — (Georges Louis Leclerc BuffonLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Traité du style).
    • C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
    • C'était dans toute l’acception du mot, un gosse naïf, heureux de jouer à l’explorateur. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Ce mot, dans son acception la plus naturelle, dans son acception la plus étendue, dans son acception rigoureuse, signifie, etc.
  2. (Vieilli) Sorte de préférence qu’on a pour une personne au préjudice d’une autre.
    • Sans acception de qualités, sans acception de fortune, sans acception de parti, c’est-à-dire sans tenir compte des qualités d’une personne, de sa fortune, du parti auquel elle appartient.
       Référence nécessaire
    • Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent acception de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels. — (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755, deuxième partie, alinéa 31)
    • Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n'a acception de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
    • La loi ne fait acception de personne et s'applique également à tous, et tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination... — (Charte canadienne des droits et libertés, art. 15(1), 1982)

Dérivés

Synonymes

Paronymes

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

Ancien français

Étymologie

Du latin acceptio.

Nom commun

acception \Prononciation ?\ féminin

  1. Action de recevoir.
  2. Action d’employer.

Références