« côtoyer » : différence entre les versions
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#* ''Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, <br/>Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.<br/>Il '''côtoyait''' une rivière.<br/>L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […].'' {{source|{{w|Jean de la Fontaine}}; ''Le Héron''}} |
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#* ''Nous commençâmes à '''côtoyer''' la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […] |
#* ''Nous commençâmes à '''côtoyer''' la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […].'' {{source|[[w:Alexandre Dumas|Alexandre Dumas]], ''[[s:Impressions de voyage|Impressions de voyage]]'', La Revue des Deux Mondes T.1, 1833}} |
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#* ''À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait '''côtoyer''' souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […] |
#* ''À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait '''côtoyer''' souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […].'' {{source|[[w:Gustave Aimard|Gustave Aimard]], ''[[s:Les Trappeurs de l’Arkansas|Les Trappeurs de l’Arkansas]]'', 1858}} |
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#* ''Ils n’osèrent prendre le large et ne firent que '''côtoyer'''.'' |
#* ''Ils n’osèrent prendre le large et ne firent que '''côtoyer'''.'' |
Version du 19 octobre 2011 à 15:00
Français
Étymologie
Verbe
côtoyer \ko.twa.je\ transitif 1er groupe (conjugaison)
- Aller tout le long de.
- Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […]. — (Jean de la Fontaine; Le Héron) - Nous commençâmes à côtoyer la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […]. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
- Pendant deux jours, on continua de côtoyer sans difficulté le cours de la Coppermine. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait côtoyer souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
- (Absolument) (Intransitif) Modèle:marine Longer une côte, une rive, un bord.
- Ils n’osèrent prendre le large et ne firent que côtoyer.
- (Sens figuré) Fréquenter quelqu'un ou quelque chose.
- Parfois on côtoie le danger sans le percevoir, parce qu'on n'y réfléchit pas, ou que l'on ne croit pas à sa menace. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Il côtoie des gens aisés.
Synonymes
Dérivés
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (côtoyer), mais l’article a pu être modifié depuis.