« côtoyer » : différence entre les versions

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#* ''Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, <br/>Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.<br/>Il '''côtoyait''' une rivière.<br/>L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […].'' {{source|{{w|Jean de la Fontaine}}; ''Le Héron''}}
#* ''Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, <br/>Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.<br/>Il '''côtoyait''' une rivière.<br/>L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […].'' {{source|{{w|Jean de la Fontaine}}; ''Le Héron''}}
#* ''Nous commençâmes à '''côtoyer''' la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […] .'' {{source|[[w:Alexandre Dumas|Alexandre Dumas]], ''[[s:Impressions de voyage|Impressions de voyage]]'', La Revue des Deux Mondes T.1, 1833}}
#* ''Nous commençâmes à '''côtoyer''' la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […].'' {{source|[[w:Alexandre Dumas|Alexandre Dumas]], ''[[s:Impressions de voyage|Impressions de voyage]]'', La Revue des Deux Mondes T.1, 1833}}
#* ''Pendant deux jours, on continua de '''côtoyer''' sans difficulté le cours de la Coppermine.'' {{source|[[w:Jules Verne|Jules Verne]], ''Le Pays des fourrures'' , 1873}}
#* ''Pendant deux jours, on continua de '''côtoyer''' sans difficulté le cours de la Coppermine.'' {{source|[[w:Jules Verne|Jules Verne]], ''Le Pays des fourrures'', 1873}}
#* ''À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait '''côtoyer''' souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […] .'' {{source|[[w:Gustave Aimard|Gustave Aimard]], ''[[s:Les Trappeurs de l’Arkansas|Les Trappeurs de l’Arkansas]]'', 1858}}
#* ''À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait '''côtoyer''' souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […].'' {{source|[[w:Gustave Aimard|Gustave Aimard]], ''[[s:Les Trappeurs de l’Arkansas|Les Trappeurs de l’Arkansas]]'', 1858}}
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#* ''Ils n’osèrent prendre le large et ne firent que '''côtoyer'''.''
#* ''Ils n’osèrent prendre le large et ne firent que '''côtoyer'''.''

Version du 19 octobre 2011 à 15:00

Français

Étymologie

→ voir côte et -oyer

Verbe

côtoyer \ko.twa.je\ transitif 1er groupe (conjugaison)

  1. Aller tout le long de.
    • Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
      Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.
      Il côtoyait une rivière.
      L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […].
      — (Jean de la Fontaine; Le Héron)
    • Nous commençâmes à côtoyer la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […]. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
    • Pendant deux jours, on continua de côtoyer sans difficulté le cours de la Coppermine. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
    • À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait côtoyer souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
  2. (Absolument) (Intransitif) Modèle:marine Longer une côte, une rive, un bord.
    • Ils n’osèrent prendre le large et ne firent que côtoyer.
  3. (Sens figuré) Fréquenter quelqu'un ou quelque chose.
    • Parfois on côtoie le danger sans le percevoir, parce qu'on n'y réfléchit pas, ou que l'on ne croit pas à sa menace. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
    • Il côtoie des gens aisés.

Synonymes

Dérivés

Références