Wiktionnaire:Apostrophes

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Conventions pour les apostrophes

icône information Cette page est une page de convention à propos des apostrophes.

Les apostrophes sont des signes typographiques et il en existe plusieurs, à utiliser à bon escient.

Plusieurs lettres sont souvent représentées par une simple apostrophe ‹ ' › (U+0027) ou ‹ ’ › (U+2019) selon la source. La règle générale consiste à privilégier la seconde (apostrophe typographique) en français, mais dans certaines langues ou notations un caractère spécifique est souvent préférable :

  • ʼ : ‹ ’ › (U+2019) – guillemet-apostrophe
  • ʼ : ‹ ʼ › (U+02BC) – lettre modificative apostrophe
  • ʻ : ‹ ‘ › (U+2018) – guillemet-apostrophe culbuté
  • ʻ : ‹ ʻ › (U+02BB) – lettre modificative virgule culbutée
  • ʻ : ‹ ‛ › (U+201B) – guillemet-virgule supérieur culbuté
  •  : ‹ ꞌ, Ꞌ › (U+A78B, U+A78C) – saltillo minuscule et majuscule
  •  : ‹ ꜥ, Ꜥ › (U+A724, U+A725) – ain minuscule et majuscule
  • ʾ : ‹ ʾ › (U+02BE) – demi-rond droit
  • ʿ : ‹ ʿ › (U+02BF) – demi-rond gauche
  • ˋ : ‹ ˋ › (U+02CB) – lettre accent grave
  • ˊ : ‹ ˊ › (U+02CA) – lettre accent aigu
  • ´ : ‹ ´ › (U+02B9) – lettre modificative prime
  • ´ : ‹ ′ › (U+2032) – prime
  • ´ : ‹ ‵ › (U+2035) – prime réfléchi
  • ‹ ׳ › (U+05F3) – geresh

Note :

Windows
  • ‹ ‘ › (U+2018) peut se saisir sous Windows par la combinaison Alt+0145, le guillemet-apostrophe culbuté ‹ ‘ › apparait en relâchant Alt.
  • ‹ ’ › (U+2019) peut se saisir sous Windows par la combinaison Alt+0146, l’apostrophe ‹ ’ › apparait en relâchant Alt.
Distributions Linux
  • Avec les distributions Linux utilisant GNOME ou KDE, les apostrophes peuvent se saisir la combinaison Ctrl+Alt+ucode hexadécimal du caractère (par exemple Ctrl+Alt+u2019 pour l’apostrophe courbe ‹ ’ ›), le caractère apparait en relâchant Ctrl+Alt.
macOS
  • Avec un agencement de clavier français, on peut saisir les apostrophes ainsi :
  • ‹ ‘ › (U+2018) peut se saisir par la combinaison ⌥ alt+'
  • ‹ ’ › (U+2019) peut se saisir par la combinaison ⌥ alt+⇧ maj+'

L’apostrophe à utiliser est la lettre apostrophe ‹ ՚ › (U+055A).

L’apostrophe à utiliser est la lettre modificative apostrophe ‹ ʼ › (U+02BC), et le même caractère est à utiliser dans le digraphe ‹ ʼy ›.

L’apostrophe à utiliser est le caractère suivant ʼ (U+02BC) aussi bien dans les digrammes, trigrammes et occlusives glottales.

Gwich’in language pour une note concernant le gwich’in.

À noter les deux articles suivants sur wikipédia qui utilisent systématiquement ʼ (U+02BC) pour le navajo : Navaho language et Navaho phonology.

À vérifier

Dans le cas de la lettre cʼh, l’apostrophe à utiliser est le caractère suivant ʼ (U+02BC). Dans les autres cas, le breton utilise l’apostrophe habituelle (U+2019). Cependant dans la pratique U+2019 et U+0027 sont utilisés.

L’eyak étant une langue na-dené, l’apostrophe à utiliser devrait être le caractère suivant ʼ (U+02BC). C’est ce qu’utilisent la wikipédia anglaise et d’autres sites comme par exemple l’Eyak basic lexicon at the Global Lexicostatistical Database. Cependant, l’Eyak Dictionary de Michael E. Krauss utilise U+2019, peut-être par contrainte typographique.

L’apostrophe à utiliser est la lettre modificative apostrophe ‹ ʼ › (U+02BC), et le même caractère est à utiliser dans le digraphe ‹ ʼy ›.

L’apostrophe (okina) à utiliser est le caractère suivant ʻ (U+02BB)

L’apostrophe geresh à utiliser est le caractère suivant : ׳ (U+05F3)

L’apostrophe à utiliser est le caractère suivant (U+2019)

L’apostrophe à utiliser est le caractère suivant (U+A78C).

Le site ethnologue.com utilise à la fois ʼ U+02BC et U+0027 mais jamais le saltillo U+A78C. Cependant, le site wikigate.com.gt, ainsi que l’ouvrage Gramática pedagógica mam mentionne explicitement le saltillo mais ne l’utilise pas pour écrire les mots en mam. Cela peut provenir du fait que le saltillo est entré dans les tables Unicode en 2008 ce qui est plus récent que l’ensemble des ouvrages rencontrés.

L’apostrophe (okina) à utiliser est le caractère suivant ʻ (U+02BB)

L’apostrophe à utiliser est ‹ ʻ › (U+02BB) dans les digrammes ‹  › et ‹  ›, qui a la forme d’un 6 comme dans le guide d’orthographe de 2004 et le document du GENUNG. L’apostrophe qui indique le coup de glotte, qui suit une voyelle longue, ou qui sépare deux consonnes, est ‹ ʼ › (U+02BC), qui a la forme d’un 9 comme dans le guide de 2004 et le document GENUNG.

L’apostrophe a utiliser dans les digrammes ‹ aʼ ›, ‹ eʼ ›, ‹ gʼ ›, ‹ iʼ ›, ‹ oʼ ›, ‹ uʼ › est le caractère suivant ʼ (U+02BC) dans l’écriture latine selon le CLDR 2.0.1. Sur uz:w la virgule culbutée U+02BB est souvent utilisée. Les règles orthographiques de 1995 ne semble mentionner qu’une seule apostrophe qui a quatre rôles : elle allonge les voyelles qu’elle suit, elle forme les digraphes ‹ gʼ ›, ‹ oʼ › (qui n’est pas suivi d’une seconde si allongé), elle permet de distingué le son ‹ sh › des deux sons ‹ sʼh ›, et elle permet d’indiquer le coup de glotte ou l’absence de sandhi entre une consonne une la voyelle que la suit . Il semble que ces différents rôles poussent à l’utilisation d’apostrophes différentes. Certains sites du gouvernement, passés à l’alphabet latin, utilisent ‹ ‘ › (U+2018) pour ‹ o‘ › et ‹ g‘ ›.

Le document Lotin yozuviga asoslangan o‘zbek alifbosi va imlosi (Alphabet et orthographe ouzbek basé sur l’écriture latin), du Ministère de l’Éducation ouzbek et de l’Institut de Finance de Tashkent publié en 2004, donne les digraphes ‹  › et ‹  › avec ‹ ‘ › (U+2018), ce qui soutient partiellement l’utilisation de la lettre modificatrice virgule culbutée sur ur:w, et donne l’apostrophe ‹ ’ › (U+2019), ce qui soutient partiellement l’utilisation de la lettre modificatrice apostrophe pour les autres cas.

L’apostrophe (okina) à utiliser est le caractère suivant ʻ (U+02BB)

L’apostrophe à utiliser est le caractère suivant ʼ (U+02BC)

Le eta (ou okina) ‹ ʻ › (U+02BB) est visiblement utilisé dans Yves Lemaître, Lexique du tahitien contemporain, 1995 (en ligne) la virgule renversée est utilisée. L’Académie tahitienne a adopté cette orthographe, mais dans la pratique la « virgule renversé ou apostrophe » sont utilisés pour le coup de glotte selon Lemaître lui-même. Le dictionnaire de l’Académie en ligne utilise l’apostrophe dactylographique, et la version imprimée utilise l’apostrophe dactylographique. Selon [1] les modernistes utilisent la lettre modificative apostrophe (comme lettre donc U+02BC ‹ ʼ ›) et les traditionalistes utilise la virgule culbutée (comme lettre donc U+02BB ‹ ʻ ›).

Le tlingit étant une langue na-dené, l’apostrophe à utiliser devrait être le caractère suivant ʼ (U+02BC) comme sur ce site Tlingit language. Cependant, le dictionnaire tlingit de Keri Edwards utilise l’apostrophe droite (U+0027).

L’apostrophe (okina) à utiliser est le caractère suivant ʻ (U+02BB)

L’apostrophe à utiliser est le caractère suivant ʼ (U+02BC) lorsqu’elle est utilisé dans les mots. Cependant dans la pratique ça n’est largement pas le cas. L’article uk:w:' semble donner une réponse à la question.

Seul l’inuktitut comprend des dialectes utilisant ʼ (U+02BC) comme occlusive glottale.

L’Académie des langues mayas du Guatemala (ALMG) recommande l’utilisation d’une seule apostrophe pour les digrammes et trigrammes, et pour le coup de glotte. C’est donc ‹ ʼ › U+02BC qu’il faudrait utiliser. Cependant, même si l’orthographe est la plus largement répandue, d’autres graphèmes sont utilisés, comme notamment ‹ ˊ › (lettre accent aigu) ou 7 en exposant (approximativement ‹ ⁷ ›) du PLFM.

Sources :

same skolt

Le same skolt utilise une apostrophe. On trouve ´ (U+00B4) mais aussi ˊ (U+02CA) et ˈ (U+02C8). Le mieux, àmha, est de s’en tenir à ´ (U+00B4) qui est préconisé par le linguiste Pekka Sammallahti à l’origine de la transcription écrite de cette langue en 1973. Cependant ´ (U+00B4) est un caractère séparant les mots, tandis que ˊ (U+02CA) est un caractère comme une lettre de mot, par exemple adreas´sa (avec U+00B4) est techniquement deux mots tandis que adreasˊsa (avec U+02CA) est techniquement un seul mot du point de vue Unicode. Les deux sont censé avoir le même aspect.

same de Kildin

Le same de Kildin utilise dans une de ces deux transcriptions une apostrophes. On trouve soit ’ (U+2019) ou ʼ (U+02BC). À approfondir.

Elles utilisent le saltillo pour indiquer le coup de glotte, donc ‹ Ꞌ, ꞌ › (majuscule U+A78B, minuscule U+A78C).

Elles utilisent l’apostrophe pour indiquer :

une gémination de consonnes,
une séparation de consonnes qui formeraient sinon un digraphe,
une suspension du dévoisement automatique des fricatives voisées et des nasales qui suivent une fricatives sourdes,
une suspension de la gémination automatique d’une consonne précédant une diphtongue dont la première voyelle est tonique.

Utiliser : (U+2019) ’. Exemple en yupik central — dialecte chevak : alaskool

Elles utilisent le saltillo pour indiquer le coup de glotte, donc ‹ Ꞌ, ꞌ › (majuscule U+A78B, minuscule U+A78C).