Comme en attestent les exemples ci-dessous, logiquement pour un mot décrivant un animal nordique, sans doute emprunté au gotique *elkaz[1] (« élan ») qui l’apparente au grec ancien ἄλκη, álkê, à l’anglais elk, etc.
Terra dives virum ac populis numerosis et inmanibus; unde et propter fecunditatem gignendorum populorum Germania dicta est. Gignit aves Hyrcanias, quarum pinnae nocte perlucent; bisontes quoque feras et uros atque alces parturit.— (Isidore de Séville, Etym. XX, 14)
Sunt item, quae appellantur alces. Harum est consimilis capris figura et varietas pellium, sed magnitudine paulo antecedunt mutilaeque sunt cornibus et crura sine nodis articulisque habent neque quietis causa procumbunt neque, si quo adflictae casu conciderunt, erigere sese aut sublevare possunt.— (César, B. G. VI, 27)
Il y a aussi des animaux qu’on appelle élans. Leur forme se rapproche de celle d’une chèvre ; ils ont la peau tachetée, mais la taille un peu plus haute. Ils sont sans cornes, et leurs jambes, sans jointures ni articulations. ils ne se couchent point pour dormir, et si quelque accident les fait tomber, ils ne peuvent se soulever ni se redresser.