angélus
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Du latin angelus.
Nom commun
[modifier le wikicode]Invariable |
---|
angélus \ɑ̃.ʒe.lys\ |
angélus \ɑ̃.ʒe.lys\ masculin
- (Liturgie catholique) Prière en l’honneur du mystère de l’incarnation, qui commence par le mot « Angelus » et qui se fait trois fois le jour, le matin, à midi et le soir.
Dire l’Angélus.
- (Par extension) Heure de réciter cette prière.
Il voulut accompagner le prêtre qui prenait congé et ils disparurent ensemble, allant vers l'église qui sonnait l'angélus.
— (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 157)
- (Par extension) Sonnerie de cloche qui se fait au moment de cette prière.
Puis j’avais les angélus : l’angélus de midi, un archange aux habits de soleil qui entrait chez moi tout resplendissant de lumière ; l’angélus du soir, un séraphin mélancolique qui descendait dans un rayon de lune et faisait toute la chambre humide en y secouant ses grandes ailes.
— (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 151)Pendant une heure à peu près, elle marcha à travers les vignes, dans les sentiers mouillés de rosée, et elle arriva au village où elle voulait prendre une voiture au moment où l’angélus sonnait ; les portes des maisons s’ouvraient, et déjà dans la rue les paysans allaient et venaient en se disant bonjour.
— (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)Un conseil municipal, composé d’esprits supérieurs, après avoir affublé le pauvre vieux clocher roman d’une potence avec un drapeau tricolore, a supprimé maintenant cet Angélus. Donc, c’est fini ; on n’entendra plus jamais, les soirs d’été, cet appel séculaire…
— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)L’angélus sonne, dans un village où notre armée n’est pas encore, car notre premier soin, dans chaque clocher, est de couper les cordes
— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)Sa femelle lui ressemblait comme une sœur ; mais, nerveuse et sujette à de vapeurs, elle jetait des cris pour un claquement de porte et se lamentait au son des angélus.
— (Colette, La Toutouque, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 88)Tous prennent l’angélus pour des glas et s’étonnent que tous les soirs, à la même minute, un homme meure.
— (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 100)
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « angélus [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « angélus [Prononciation ?] »
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
[modifier le wikicode]- L’annexe Glossaire de l’Église catholique en français
- angélus sur l’encyclopédie Wikipédia