bête à bon Dieu
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Viendrait d’une légende selon laquelle, lors d’une exécution publique, une coccinelle se serait posée sur le cou d’un condamné sur le point de se faire couper la tête : le bourreau essaya de la faire partir mais elle revint à chaque fois. Le roi Robert II le Pieux y voyant une manifestation divine décida de le gracier.[1]
Locution nominale [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
bête à bon Dieu | bêtes à bon Dieu |
\bɛ.t‿a bɔ̃ djø\ |
bête à bon Dieu \bɛ.t‿a bɔ̃ djø\ féminin
- Surnom de la coccinelle.
- Citons aussi les coccinelles ou bêtes à bon Dieu qui produisent, quand on les touche, un liquide violacé à odeur fade. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, page 15)
- De la fée Chlorophylle, voilà qu'elle le découvrait, le doux cortège de feuilles, de fleurs et de fruits, fait aussi d'orties, d'épines-noires, de chardons, de bestioles piquantes, suçantes ou térébrantes, rougets, taons, guêpes, frelons, mille-pattes, fourmis, perce-oreilles, gâtant fort la poésie des papillons, libellules ou autres bêtes à bon Dieu. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 214)
- Je boude un peu. Pas longtemps. Le moyen de garder son sérieux avec cette petite Esther. Le moyen de se désensoleiller avec cette espèce de petite bête à Bon Dieu. — (Adélaïde Blasquez, La ruche, 1990)
Traductions[modifier le wikicode]
Voir aussi : coccinelle
- Allemand : Marienkäfer (de)
- Anglais : ladybug (en) (US), ladybird (en) (UK)
- Arabe : دُعْسُوقَة (ar) du'suuqa
- Breton : buoc’hig-Doue (br)
- Néerlandais : lieveheersbeestje (nl)
- Norvégien (bokmål) : marihøne (no) masculin et féminin identiques
- Portugais : joaninha (pt) féminin
- Suédois : nyckelpiga (sv)
Voir aussi[modifier le wikicode]
- bête à bon Dieu sur l’encyclopédie Wikipédia
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Nathaniel Herzberg, Les drôles de pois de la coccinelle arlequin, Le Monde. Mis en ligne le 2 septembre 2018