beyliste

Français[modifier le wikicode]

De Beyle, nom de famille de Henri Beyle, écrivain connu sous le pseudonyme de Stendhal, avec le suffixe -iste.

beyliste \bɛ.list\ masculin et féminin identiques

Caractéristique de Stendhal ou du héros stendhalien.
- La notion de politique chez Beyle a une double acception, l’une normale, l’autre beyliste. — (Henri-François Imbert, Les métamorphoses de la liberté ou Stendhal devant la Restauration et le Risorgimento, Slatkine, Genève, 1989, page V)
- L’attitude beyliste ne s’enferme pas pour autant dans l’expression banale de sentiment de la nature : elle implique recherche et jouissance d’une sensation. — (Henri-François Imbert, Des incertitudes du bonheur beyliste, in La quête du bonheur et l'expression de la douleur dans la littérature et la pensée françaises, Droz, Genève, 1995, page 167)
Qui est passionné par Stendhal et son œuvre.
- Quelques personnes croient peut-être que pour s’intituler beyliste il suffit de goûter cet écrivain. C’est une erreur, il faut encore lui avoir de la reconnaissance... — (Adolphe Paupe, Histoire des œuvres de Stendhal, 1903, réédition Slatkine, Genève, 1998, page 254)
- Cet émissaire, c’est Dominique Fernandez, académicien peu académique, octogénaire juvénile, voyageur insatiable, lettré voluptueux, soit un individu manifestement pourvu d’un ADN certifié beyliste. — (Jean-Paul Enthoven, Stendhalissimo, lepoint.fr, 7 février 2013)

Singulier	Pluriel
beyliste	beylistes
\bɛ.list\

beyliste \bɛ.list\ masculin et féminin identiques

Celui, celle qui se conforme aux principes de Stendhal ou du héros stendhalien.
- La période de l’Empire permit au beyliste de mettre à l’épreuve ses maximes et sa politique. — (Henri-François Imbert, Les métamorphoses de la liberté ou Stendhal devant la Restauration et le Risorgimento, Slatkine, Genève, 1989, page V)
- Il reste que cet appel à l’émotion vécue expose le beyliste aux faiblesses de la sensibilité. — (Henri-François Imbert, Stendhal et la tentation janséniste, Droz, Genève, 1970, page 116)
Spécialiste de Stendhal et de son œuvre.
- Ah ! me suis-je dit, qu’il faut le louer et l’encourager, cet acharné beyliste, ce Casimir Stryienski ! Quelle reconnaissance déjà nous lui devons avoir ! — (Adolphe Paupe, Histoire des œuvres de Stendhal, 1903, réédition Slatkine, Genève, 1998, page 253)
- De ce postulat, Philippe Berthier, grand beyliste, universitaire et orateur hors pair (ses élèves en savent quelque chose), a composé une biographie où l’amour des femmes et de la musique lyrique occupe le devant de la scène, cour et jardin. — (Thierry Clermont, Stendhal après Beyle, lefigaro.fr, 16 juin 2010)