boulevardier

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Dérivé de boulevard, avec le suffixe -ier.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin boulevardier
\bul.vaʁ.dje\
boulevardiers
\bul.vaʁ.dje\
Féminin boulevardière
\bul.vaʁ.djɛʁ\
boulevardières
\bul.vaʁ.djɛʁ\

boulevardier \bul.vaʁ.dje\ masculin

  1. (Théâtre) Qualifie un état d’esprit de légèreté dans le divertissement théâtral par opposition à l’académisme des théâtres officiels.
    • Dialoguiste, écrivain prolixe et populaire, Jacques Chabannes a été le premier adaptateur du répertoire boulevardier à la télévision. — (Wikipédia)
    • Ce qui est vraiment admirable, vraiment unique, c’est le cachet boulevardier de ce théâtre. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
    • Tous en sont encore restés à l’après guerre immédiate. À ce moment, le café semblait encore réservé, du moins à Montmartre, à une élite de la population artistique et boulevardière. — (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)
  2. (En mauvaise part) Vaudevillesque.
    • Cette grossière comédie présente des personnages caricaturaux et des situations boulevardières noyées dans un sentimentalisme escroc.

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
boulevardier boulevardiers
\bul.vaʁ.dje\

boulevardier \bul.vaʁ.dje\ masculin (pour une femme, on dit : boulevardière)

  1. Auteur qui écrit du théâtre de boulevard.
    • M'entendre traiter de pornographe, de boulevardier, de vaudevilliste ; accuser d'imiter Maeterlinck ! ou Donnay dont je n'ai jamais rien lu ! Vraiment, les coups portent à faux. — (Gide, Journal, 1908)
    • Néanmoins, le public reste avide de spectacles. Rostand et les boulevardiers profiteront de cette affection et de ce besoin éternels. — (Jean Vilar, De la tradition théâtrale, L'Arche, 1955. Cent ans de théâtre)
  2. Personne habituée des boulevards, citadin ne connaissant que le milieu urbain.
    • Car la châtelaine de Tansonville savait qu'avril, même glacé, n'est pas dépourvu de fleurs, que l'hiver, le printemps, l'été, ne sont pas séparés par des cloisons aussi hermétiques que tend à le croire le boulevardier qui jusqu'aux premières chaleurs s'imagine le monde comme renfermant seulement des maisons nues sous la pluie. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

  • Aide sur le thésaurus boulevardier figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : autorat.

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]