broissequin

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Ancien français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XIVe siècle) La plupart des étoffes prennent le nom des couleurs qu'elles ont[1] :
  1. soit de broisse (« bois ») « couleur bois », donc brun sombre, ou « teinté avec l'écorce d'un arbre », avec celle du noyer dans l'exemple ci-dessous ;
  2. ou de brout, brust (« pousse »), soit « teinté avec du brou de noix » ;
  3. ou de brosder, broder[2], brusti, soit « piqué, tissu dont la trame imite ces dessins » ;
avec le suffixe -quin.
Le sens de « brodequin, chaussure » est attesté à la fin du XVe siècle[3] et dérive du précédent : chausses de brodequins.

Nom commun [modifier le wikicode]

broissequin *\Prononciation ?\ masculin

  1. (Textile) Étoffe ou drap de couleur variée, brun, rose, noir, vert.
    • fera brussequins de quoi la chainne sera de blanc filé taincte en escorce de nouyer et la traimme sera de noirs aignelins. — (1340, Statuts des drapiers de Reims)
    • Le roy Richard mort, il fut couché sur une litiere, dedans un char couvert de brodequin tout noir. — (Froissard)
  2. (Habillement) Brodequin.
    • Sur iceux chevaux avoit deux pages houssez de petits brodequins jaunes et sans esperons.
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Variantes[modifier le wikicode]

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
  2. « brodequin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  3. « broissequin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage