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buveur

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Apparenté[1] au provençal beveire, bevedor, à l’espagnol bebedor, à l’italien bevitore, du latin bibitor, en ancien français beveor, buveour, beveur, beuveur, en enfin buveur.
Singulier Pluriel
buveur buveurs
\by.vœʁ\

buveur \by.vœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : buveuse)

  1. Personne qui boit.
    • Au troisième stade, si le buveur y arrivait, c’était l’enivrement complet. L’homme tombait ivre-mort et rien au monde ne pouvait le tirer de son sommeil profond. — (Tutuuehitu, Le trésor des îles Marquises, Paris : Nouvelles Éditions Latines, 1977, page 132)
    • La plus récente causerie de Wambery portait sur l’existence d’un tyran walachien, le Voïvode Drakula (ou Vlad Drakul), réputé buveur de sang humain. Le tout-Londres ne parle bientôt plus que de vampires. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
  2. (En particulier) (Médecine) Curiste, personne qui boit de l’eau dans les stations thermales.
    • La promenade des buveurs.
  3. (Populaire) Homme qui aime le vin, qui est sujet au vin et qui boit beaucoup.
    • Il est certain que le débauché dissipera son talent, que le buveur le dépensera dans ses libations, sans que l’homme vertueux puisse se donner du talent par une honnête hygiène. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Les buveurs se regardaient : ils chantaient l’un pour l’autre, au comble de l'émotion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. — (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)

Prononciation

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Références

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