cathédralique
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Dérivé de cathédrale, avec le suffixe -ique.
Adjectif [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
cathédralique | cathédraliques |
\ka.te.dʁa.lik\ |
cathédralique \ka.te.dʁa.lik\ masculin et féminin identiques
- (Vieilli) (Désuet) Relatif à la cathédrale.
- (Histoire, Religion) Qualifie une redevance que payaient les prêtres à leurs évêques.
- On ne refusera point aux curés les saintes huiles, sous prétexte de n’avoir pas payé le droit de synode ou cathédralique, sauf à les y contraindre par d'autres moyens. — (Claude Fleury, L. Vidal de Capestang, Histoire ecclésiastique, 1856)
- Les papes confirmèrent tout; mais ils ordonnèrent qu'en signe de reconnaissance de la supériorité de la chaire épiscopale, les membres du clergé inférieur payeraient à l’évêque une part des aumônes et des offrandes. C'est cette part qui, dès le cinquième siècle, fut appelée le cathedral, ou droit cathédralique. — (M. Ph. Le Bas, Dictionnaire encyclopédique, 1840)
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
cathédralique | cathédraliques |
\ka.te.dʁa.lik\ |
cathédralique \ka.te.dʁa.lik\ masculin
- (Histoire, Religion) (Par ellipse) Cette redevance elle-même.
- C'était le cathédralique qu’on payait pendant le synode, et qu’on appelait pour cela le synodalique. Fulbert confessa que ce droit est dû aux évêques. — (Louis Thomassin, Dictionnaire de discipline ecclésiastique, ou Traité du gouvernement de l’Église, 1856)