chaumard

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Chaumard

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1787)[1] Dans la marine à voile, ce nom désignait des blocs de bois guidant les drisses et amures.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
chaumard chaumards
\ʃo.maʁ\
Chaumard (1) sur la lisse d’un voilier en bois.
Les amarres d’étrave de ce navire passent par un chaumard (2) dans le pavois.

chaumard \ʃo.maʁ\ masculin

  1. (Marine) Pièce d’accastillage de bateau utilisée pour guider une amarre.
    • Si la distance entre la sortie du tambour et le premier réa de renvoi ou le chaumard est faible, l’enroulement correct du câble sur le tambour doit être assuré grâce à un système de trancannage actif. — (Ancres et lignes d’ancrage, Association de recherche en géotechnique marine (France), Éditions TECHNIP, 1987, page 9)
  2. (Par extension) Ouverture dans le pavois d’un gros navire, jouant le même rôle. Note : L’ouverture pour la chaîne d’ancre s’appelle, elle, un écubier. On trouve au XIXe siècle écubier d’amarrage pour désigner un chaumard percé dans la muraille[2].
    • L’un d’eux, le plus grand, un mafalou au regard fuyant, désigne le chaumard de la proue. L’amarre passe par un trou ovale d’un mètre de diamètre. — (Xavier-Marie Bonnot, Les vagues reviennent toujours au rivage, Belfond, 2021, page 170)

Quasi-synonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Charles Romme, L’Art de la marine, ou principes et préceptes généraux de l’art de construire et d’armer les vaisseaux, Barrois, Paris, 1787, page 280.
  2. Alphonse Louis Croneau, Architecture navale: construction pratique des navires de guerre, tome II, Gauthier-Villars et fils, Paris, 1894, page 211.