Cette entrée est considérée comme une ébauche à compléter en français. Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dès à présent cette page (en cliquant sur le lien « modifier le wikicode »).
(Climatologie)Climat très froid caractérisé par des températures moyennes mensuelles qui restent bien en dessous de zéro degré Celsius et des précipitations annuelles très faibles.
À l’intérieur même de l’Arctique les températures moyennes annuelles varient de quelques degrés au-dessous de 0° C à - 30° C au centre de l’inlandsis groenlandais. On sait que c’est la température de « l’été » qui permet de définir et de limiter le climat polaire, l’isotherme 10° C pour la moyenne du mois le moins froid correspondant à la limite de l’arbre.— (Veyret, Yvette. « L’océan Arctique », Alain Miossec éd., Géographie des mers et des océans. Presses universitaires de Rennes, 2014, pp. 409-437.)
L’été climatique (défini par la présence d’un mois au moins dont la température moyenne mensuelle atteint les 10°) est absent en climat polaire et très bref en domaine tempéré continental de haute latitude.— (Baudelle, Guy. « Chapitre 1. La carte de la population mondiale : une répartition très inégale », Géographie du peuplement. sous la direction de Baudelle Guy. Armand Colin, 2022, pp. 9-70.)
Au nord, la façade maritime septentrionale de la région arctique agit comme une frontière naturelle difficilement franchissable la plupart du temps en raison du climat polaire qui y règne et qui empêche la navigation au moins six mois par an, d’octobre à mars.— (Aubin, Lukas. « I / Les territoires russes, dons et fardeaux de l’immensité », Lukas Aubin éd., Géopolitique de la Russie. La Découverte, 2022, pp. 13-35.)
Plus généralement, les régions les plus arrosées sont celles dont la latitude est moindre, qui se trouvent à proximité de la mer et sont situées sur les trajectoires les plus fréquentées par les perturbations : elles correspondent au climat polaire de faciès maritime.— (Loïzzo, Clara, et Camille Tiano. « Chapitre 1. Des environnements arctiques extrêmes aux équilibres fragiles », , L'Arctique. À l'épreuve de la mondialisation et du réchauffement climatique, sous la direction de Loïzzo Clara, Tiano Camille. Armand Colin, 2019, pp. 21-33.)
Toutefois, la forme triangulaire du continent, avec une terminaison effilée vers le sud et une largeur maximale dans les hautes latitudes, explique que les milieux froids et les climats polaires prédominent sur 38 % des terres émergées.— (Zaninetti, Jean-Marc. « 1. Unité et diversité naturelle d’un continent. Géographie physique », Les espaces de l'Amérique du nord. Canada, États-Unis, Mexique, sous la direction de Zaninetti Jean-Marc. Presses Universitaires de France, 2012, pp. 13-28.)
