cuve
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Les cuves d’un domaine viticole. (sens 1)

Une cuve de développement. (sens 2)
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
cuve | cuves |
\kyv\ |
cuve \kyv\ féminin

- Grand récipient de bois, de métal ou de maçonnerie dont on se sert ordinairement pour fouler la vendange ou pour y laisser fermenter le vin nouveau avec la grappe, pour faire de la bière et pour divers autres usages.
- Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard, […]. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Or, le bruit se répandit bientôt que le juif avait jeté l'hostie dans une cuve d'eau bouillante, à la suite de quoi l'eau aurait rougi sans s'altérer. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le sang défibriné est envoyé dans les cuves chauffées à la vapeur où il se coagule, l'albumine entrainant les globules. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e édition, 1925, page 205)
- Récipient en toute sorte de matière et pour divers usages.
- Une cuve à fuel, une cuve à développement.
- (Québec) Évier.
- Dans une cuve ou un bac à vaisselle, on mouillait le tout avec de l'eau bouillante et on savonnait directement sur le coton [...] — (Bulletin D'histoire de la Culture Matérielle, Numéros 31 à 32, page 26, Éd. Canadian Museum of Civilization and National Museum of Science and Technology, 1990)
Synonymes[modifier le wikicode]
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Dérivés[modifier le wikicode]
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
cuve figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : vin.
Traductions[modifier le wikicode]
- Afrikaans : bak (af)
- Allemand : Bottich (de), Bütte (de), Wanne (de), Zober (de), Zuber (de)
- Anglais : tub (en), vat (en), tank (en), barrel (en)
- Catalan : cubell (ca), gibrell (ca)
- Corse : tina (co)
- Danois : kar (da)
- Espagnol : tina (es), cuba (es), artesa (es)
- Espéranto : kuvo (eo)
- Féroïen : kar (fo)
- Flamand occidental : bassing (*)
- Frison : boaits (fy)
- Gallo : bâille (*)
- Ido : kuvego (io)
- Italien : recipiente (it) masculin, vasca (it) féminin
- Néerlandais : bak (nl), kuip (nl), teil (nl), tobbe (nl)
- Polonais : kadź (pl)
- Portugais : cuba (pt), tina (pt)
- Same du Nord : lihtti (*)
- Suédois : kar (sv)
- Tchèque : káď (cs)
- Wallon : couve (wa) féminin
Forme de verbe [modifier le wikicode]
Voir la conjugaison du verbe cuver | ||
---|---|---|
Indicatif | Présent | je cuve |
il/elle/on cuve | ||
Subjonctif | Présent | que je cuve |
qu’il/elle/on cuve | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) cuve |
cuve \kyv\
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de cuver.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de cuver.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de cuver.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de cuver.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de cuver.
Prononciation[modifier le wikicode]
- \kyv\
- France : écouter « cuve [kyv] »
- Suisse (canton du Valais) : écouter « cuve [Prononciation ?] »
- Canada (Shawinigan) : écouter « cuve [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- ↑ « cuve », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- ↑ « cuve », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Ancien français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Du latin cupa.
Nom commun [modifier le wikicode]
cuve \Prononciation ?\ féminin
Dérivés[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage