côte

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Cote, cote, Coté, coté, Côte, Côté, côté

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Du latin costa (« côté »).

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
côte côtes
\kot\

côte \kot\ féminin

Deux types de côtes du cheval (Equus caballus), la 5e sternale ou vraie côte (Costae verae) (vue interne) et la 1re asternale (Costae spuriae) (vue externe).
1. tête de la côte (Caput costae),
2. scissure de la côte,
3. col de la côte (Collum costae),
4. tubercule, tubérosité de la côte (Tuberculum costae),
5. facette articulaire de la côte,
6. fossette rugueuse pour l’insertion du ligament interosseux transverso-costal,
7. sillon costal, gouttière de la face externe de la côte (Sulcus costae),
8. scissure vasculo-nerveuse du bord postérieur de la côte,
9. cartilage costal, cartilage de prolongement de la côte (Cartilago costalis),
10. renflement articulaire qui répond au sternum.
Une côte d'Égypte (4).
  1. (Anatomie) Chacun des os qui forment la cage thoracique.
    • L’être humain a douze paires de côtes.
    • Dieu a tiré la femme d’une côte de l’homme. Parfois je m’amusais à promener la main d’Henriette sur mon torse.
      « Vous voyez, c’est de cette côte que vous êtes née !... »
      — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 132)
    • Ce soir les hommes ont allumé un brasier et nous avons dîné de succulentes grillades, merguez et côtes d'agneau. Nous avons même bu un verre de boulaouane, mais discrètement. — (Pierre Thibaud, Deux Nantais dans le vent, Éditions Publibook, 2009, p. 241)
  2. Pente d’un chemin ou d’une colline.
    • En trois jours, en trois arrivées totalement différentes, le patron du Tour a marqué les esprits : adroit et offensif sur les pavés, surpuissant dans un sprint en côte, ultra-déterminé et impitoyable après les 7 km d’ascension de la Planche. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 30)
  3. (Par analogie) Voie de communication, complète ou en partie, qui suit une pente.
    • À Québec, Champlain s’engouffrait dans la côte de la Montagne quand Jules, hélant un taxi, ordonna au chauffeur de la suivre. — (Alexandre Huot, Le trésor de Bigot, Edouard Garand, 1926, pages 37-39)
  4. La partie d’un continent ou d’une île qui borde la mer ; le rivage.
    • Le 22, au point du jour, la cité entière, entassée sur les quais du port et sur les côtes voisines, guettait d’un œil avide et colère le steamer qui amenait à Copenhague la députation du meeting de Rendsbourg. — (Louis-Antoine Garnier-Pagès, Histoire de la Révolution de 1848, tome 2 : Europe, Paris, Pagnierre, 1861, page 40)
    • Sur la côte inhospitalière de l’Atlantique battue par les vents et la houle du large, à mi-chemin environ entre le cap Spartel et Mogador, s’ouvre une baie spacieuse, entre un promontoire rocheux et une presqu’île frangée d'écume. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 19)
    • Dans un grand épanchement de clarté, je vois, sous les pins des promontoires, une côte éclatante, d’immenses baies toutes bleues, une théâtrale enluminure, où la ligne déchiquetée des porphyres limite en ses anfractuosités rougeoyantes l’azur doré de la mer. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  5. (Par extension) (Géographie) Approches de la terre, jusqu’à une certaine distance au large.
    • Nulle part la préoccupation de l’au-delà n’est si forte, ni si persistante. En certaines îles de la côte finistérienne, comme l’île de Sein, cette préoccupation tourne à l’obsession. — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, page 106)
    • Faire côte : (Marine) Faire naufrage sur le bord d’une terre.
      Ce navire a fait côte avant de pouvoir virer de bord ou Ce navire a été jeté à la côte. d’où, figurément, dans le langage familier,
      Être à la côte : (Sens figuré) (Familier) Être perdu, et spécialement être ruiné.
  6. Grosse nervure des feuilles de certaines plantes.
    • Les côtes du céleri.
  7. Ligne en relief de certains tissus, de certains tricots.
    • Du velours à grosses côtes.
    • Ce soir-là, il était vêtu d’un pantalon et d’une veste de velours de coton verdâtre à petites côtes. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 12)
    • La femme passait sa vie à tricoter des bas à côtes pour son mari, et le mari, timbré de musique, à racler sur son violon de l’ancienne musique de Viotti, dans une chambre à galetas au-dessus de la mienne… — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 47)
  8. (Architecture) Saillie qui divise et orne la surface concave d’une voûte sphérique, ou la surface convexe d’un dôme.
    • Côtes de coupole. Côtes de dôme.
  9. (Architecture) Listel qui sépare les cannelures d’une colonne.
  10. Les côtes d’un bâtiment, d’un navire : (Marine) Les pièces qui sont jointes à la quille et qui montent jusqu’au plat-bord.

Synonymes[modifier le wikicode]

os

pente

rivage

Dérivés[modifier le wikicode]

Proverbes et phrases toutes faites[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Traductions à trier[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]

  • côte sur l’encyclopédie Wikipédia
  • côte sur le Dico des Ados

Références[modifier le wikicode]

  1. Mathieu Avanzi, Université de Neuchâtel, Ces mots qui ne se prononcent pas de la même façon d’un bout à l’autre de la France sur Français de nos régions, 6 juillet 2017. Consulté le 9 août 2017