déva

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : deva, Deva

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Nom 1) (Siècle à préciser) Du sanskrit देव, deva (« dieu »), apparenté au latin deus, divus[1], à dieu, diva.
(Nom 2) (Siècle à préciser) Du persan دیو, dêv (« démon, génie »), apparenté au terme précédent.

Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
déva dévas
\de.va\

déva \de.va\ masculin

  1. (Religion) Dieu ou bon génie de l’hindouisme.
    • J’habite le cœur de chacun en tant qu’Âme Suprême. Et dès qu’un homme désire rendre un culte aux dévas, c’est Moi qui affermis sa foi et lui permet ainsi de se vouer au déva qu’il a choisi. — (Bhagavad Gîtâ)
    • L’amrita des Indous, qui peut être comparé à l’ambroisie des Grecs, procure l’immortalité ; son dépôt est dans la lune. Voici comment les brahmes racontent sa formation : à l’origine, les asouras (mauvais génies) et les dévas (bons génies), qui étaient alors associés, se mirent ensemble à baratter la mer de lait, et, après de longs et puissants efforts, ils la rendirent butyreuse, ce qui produisit l’amrita. Mais ils s’en disputèrent longtemps la possession, et les dévas, aidés par Vichnou, finirent par l’emporter. — (« Amrita », dans Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, éd. Larousse)

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
déva dévas
\de.va\

déva \de.va\ masculin

  1. (Religion) Génie, démon du zoroastrisme et des légendes perses.
    • Dans le Zendavesta, l’esprit saint (Speutô-mainyus, c’est-à-dire Ormuzd) et l’esprit de mal (Ahro-mainyus, c’est-à-dire Ahriman) passent pour avoir créé le monde. Quant aux Devs ou Divs, il faut voir en eux des esprits dont le nom est parent du grec theos et du latin deus. Les adeptes de Zoroastre se séparèrent des adorateurs des dévas, c’est à-dire des déités védiques, et déclarèrent dans leur profession de foi en faveur du Zendavesta : « Je cesse d’être adorateur des dévas. Je professe l’adoration selon Zoroastre, d’Ahuramazda, et suis l’ennemi des dévas et dévot à Ahura. — (Stéphane Mallarmé, Les Dieux antiques, 1880)
    • Les dévas périront dans le brûlant abîme.
      Rien n’en subsistera. Pas un ange pervers
      Ne troublera la paix dans le jeune univers ;
      Et, tandis que parés pour d’éternelles fêtes
      Les cieux retentiront de l’hymne des prophètes,
      Toi, menteur, tu seras entièrement détruit
      Et la sainte lumière absorbera la nuit !
      — (Maurice Bouchor, Zoroastre, 1888-1895)

Variantes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]