divesker
Breton[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1557)[1] Du moyen breton esker, du vieux breton esceir (« les jambes »), avec le préfixe du duel div-. Voir skar et skarañ[2]. À comparer avec le gallois esgair (« jambe »).
Nom commun [modifier le wikicode]
Mutation | Duel | Pluriel duel |
---|---|---|
Non muté | divesker | diveskerioù |
Adoucissante | zivesker | ziveskerioù |
Durcissante | tivesker | tiveskerioù |
divesker \diˈveskɛr\ duel
- (Anatomie) Jambes.
- Unan oa intañvez, koeñv en he divesker, un avu direnket, ʼmichañs oa cʼhwez-fall gant he anal, ecʼh ! — (Per Denez, Glas evel daoulagad c’hlas na oant ket ma re, Al Liamm, 1979, page 54.)
- Lʼune était veuve, les jambes enflées, un foie détraqué, lʼhaleine fétide probablement, beurk !
- Kregiñ e reas ar cʼhrenerezh en e zivesker ; krenañ a rae, hep ma cʼhelle mirout. — (Youenn Drezen, Sizhun ar breur Arturo, Éditions Al Liamm, 1971, page 65)
- Un tremblement lui prit les jambes ; elles tremblaient, sans qu’il puisse l’empêcher.
- [...] bez ho po ivez da ziwall ouzh begoù ar strouezh bet dibennet a daolioù machete, hag a zo prest da grabiñsat deocʼh ho tivesker, pa vezont deuet da vezañ skarp dreist-holl. — (Frañsez Kervella, Dindan gouriz ar bed, Mouladurioù Hor Yezh, 1985, page 37)
- Vous devrez aussi faire attention aux pointes des broussailles décapitées à coup de machette, et qui sont prêtes à vous égratigner les jambes, surtout lorsqu’elles sont devenues sèches et cassantes.
- Unan oa intañvez, koeñv en he divesker, un avu direnket, ʼmichañs oa cʼhwez-fall gant he anal, ecʼh ! — (Per Denez, Glas evel daoulagad c’hlas na oant ket ma re, Al Liamm, 1979, page 54.)
Notes[modifier le wikicode]
- Ce nom n’a pas de singulier. Le mot esker en breton moderne a maintenant un autre sens.
Synonymes[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Roparz Hemon, Geriadur istorel ar brezhoneg [Dictionnaire historique du breton], Éd. Preder, 1998 (seconde édition)
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce