droit de cité

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

 Composé de droit et de cité.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
droit de cité droits de cité
\dʁwa də si.te\

droit de cité \dʁwa də si.te\ masculin

  1. (Droit) Aptitude juridique à jouir des droits politiques conformément aux lois du pays.
    • À Marseille, les juifs eurent droit de cité jusqu'au XVIe siècle, et il ne semble pas que la ville ait eu à le regretter, car c’est un des leurs, Crescas Davin, qui introduisit chez elle, en 1371, la fabrication du savon. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  2. (Sens figuré) (Par extension) Fait de donner la possibilité de s’exprimer, après un tabou ou une interdiction.
    • Je n’aperçus pas assez que, du moment où l’on ne pouvait toucher que discrètement à ce qu’on appelle le privilège des bouilleurs de cru indéfendable en théorie : mais auquel la faiblesse des législateurs successifs avait donné droit de cité, la majoration d’impôt sur l’alcool intensifiait la fraude. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
  3. (Canada) Permission, donnée à un régiment, de défiler dans les rues d’une ville tambours battants, drapeaux déployés et baïonnette au canon.
    • Au son des tambours, ils ont défilé devant amis, professeurs et anciens du CMR, jusqu’à l’hôtel de la ville, où le maire Dolbec les attendait pour procéder au Droit de cité. C’est le commandant de la garde d’honneur du régiment, le major Eric Paquet, qui a demandé au maire le Droit de cité, aussitôt accordé par celui-ci. — (Sylvain Lefebvre & Simon Koci, Le sens et la mémoire : la réhabilitation du Campus du Fort Saint-Jean, Presses de l’Université Laval, 2005, page 197)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]