esclavager
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
esclavager \es.kla.va.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Réduire en esclavage.
- Les mots et les noms qui ont la propriété d’esclavager l’homme et de se propager au dépens du « vrai cri » agissent dans le domaine discursif comme les fenêtres sur le plan spatial. — (Isa van Acker, Carnets de doute: variantes romanesques du voyage chez J.M.G. Le Clézio, éditeur Rodopi, 2008)
- Mais M. Joyeuse était un craintif, un timide de naissance, vingt ans de ménage avec une maîtresse femme, « une personne de la noblesse », l’ayant esclavagé pour toujours, comme ces forçats qui, après leur temps de fers, doivent encore subir une période clé surveillance. — (Alphonse Daudet, Le Nabab, 1877)
- Au regard de ce niveau de génialité dont firent preuve son auteur préféré et les illuminés du « triangle des trois angles», c’est finalement là-bas, au Canada, où l’on ne philosopha pas, où l’on esclavagea pas, que Nah Timah décida de s’établir. — (Maurice Nguepe, Voici pourquoi nous sommes à terre, Éditions Publibook, 2007)
- (Sens figuré) Soumettre à des conditions de vie inhumaines.
- Ces tares sociales nous esclavagent et nous placent à la merci de démagogues.
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « esclavager [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « esclavager [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1992 (6e édition, 2022)
- ↑ Grand Larousse de la langue française, Louis Guilbert, René Lagane, Georges Niobey, 1973