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eskob

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Du moyen breton escop[1][2], issu du latin episcopus, issu lui-même du grec ancien.
À comparer avec les mots esgob en gallois, epskop en cornique, easpag en gaélique (sens identique).
Singulier Pluriel 1 Pluriel 2 Pluriel 3
eskob eskeb eskibien eskobed

eskob \ˈes.kɔp\ masculin

  1. (Religion) Évêque.
    • […] : en he c’hreiz e oa an hosti wenn ; an eskob santel he c’hemeras gant doujanz, a lakas anezi en tabernakl, […].  (Yann-Vari Perrot, Bue ar Zent, Morlaix, 1912, page 521)
      […] : lʼhostie blanche se trouvait au centre ; le saint évêque la saisit avec respect, et la mit dans le tabernacle, […].
    • Mar bezit tri ez aio muioc'h a draoù ganeocʼh evit hor paour kaezh Aotrou ’n Eskob [...]  (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, pages 24-25)
      Si vous êtes trois, vous pourrez emporter plus de choses pour notre pauvre évêque [...]
  2. Cheville de charrue.
    • An eskob a zo eun ibil houarn boutet e laz an arar da harz al lagadenn da rampoud.  (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, 1re édition 1970, page 151)
      « An eskob » est une cheville de fer enfoncée dans l’âge de la charrue pour empêcher l’anneau de glisser.
  3. (Échecs) Fou.
  • eskob sur l’encyclopédie Wikipédia (en breton) 

Références

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  1. Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
  2. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 219b