estout
Ancien français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De l’ancien bas vieux-francique *stult- (« solide, ferme, inébranlable »)[1], apparenté[2] au latin stolidus qui de « inerte » a pris le sens de « inerte mentalement, stupide » ; à stout (« audacieux ») en néerlandais, stolz (« fier ») en allemand, stolt (« fier ») en suédois.
- Le sens de « insensé, folie » relève peut-être du latin stultus qui est apparenté à l’étymon germanique.
Adjectif [modifier le wikicode]
estout *\Prononciation ?\
- Hardi, audacieux, téméraire.
- Mout fu estouz e sorparlez — (Le Roman de Troie, tome I, édition de Constans, (c. 1165), page 270)
- Mout fu estouz e sorparlez — (Le Roman de Troie, tome I, édition de Constans, (c. 1165), page 270)
- Brave, fier, dur, violent.
- En bataille, durs et estols.
- Emporté, impétueux, rude, vigoureux.
- La bataille fut estulte.
- Téméraire, présomptueux, insensé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Variantes[modifier le wikicode]
Dérivés[modifier le wikicode]
- estoutée (« fierté, orgueil »)
- estoutement (« audacieusement »)
- estouter (« déconcerter »)
- estoutie (« hardiesse, bravoure »)
- estoutiement (« follement »)
- estoutise (« témérité »)
- estoutive (« témérité »)
- estoutoier (« renverser, troubler l’esprit »)
- estoutous (« téméraire »)
Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
estout *\Prononciation ?\ masculin
- Folie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Références[modifier le wikicode]
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
- ↑ Stout sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)
- ↑ Julius Pokorny, Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage
Ancien occitan[modifier le wikicode]
Adjectif [modifier le wikicode]
estout masculin
- Variante de estol.
Références[modifier le wikicode]
- François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage