fouquet
: Fouquet
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Dérivé de foulque, avec le suffixe -et → voir foucault. Littré le dérive de Foulques : « les noms propres sont plus d’une fois devenus noms d’animaux[1]. »
Nom commun [modifier le wikicode]
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| fouquet | fouquets |
| \fu.kɛ\ | |
fouquet \fu.kɛ\ masculin
- (Ornithologie) Puffin des îles du Pacifique.
- Au loin, le cri d’un fouquet, oiseau de mer et de mort, retentit. — (Gaëlle Bélem, Le fruit le plus rare ou la vie d’Edmond Albius, Gallimard, 2023)
- Ancien nom vulgaire de l’écureuil[1]. Note : Sens douteux qui semble dérivé des armes des Fouquet.
Armes de la famille Fouquet - Fouquet, dont la devise était « Quo non ascendet? » « Où ne montera-t-il pas? », illustrée par un mignon écureuil — un fouquet, en patois de l’ouest —, […]. — (Monique de Huertas, Louise de La Vallière, éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1998, page 48)
Traductions[modifier le wikicode]
oiseau
- Conventions internationales : Ardenna pacifica (wikispecies)
Voir aussi[modifier le wikicode]
- Puffin fouquet sur l’encyclopédie Wikipédia
Références[modifier le wikicode]
- ↑ a et b « fouquet », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Moyen français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Semble dériver de foc (« bec, nez ») avec le suffixe -et. Tenir le foc en l’eau, « tenir le bec dans l’eau ».
Nom commun [modifier le wikicode]
fouquet \Prononciation ?\ masculin
- (Jeux) Jeu qui consiste à se mettre une mèche dans une narine, à l’allumer, et à souffler par la bouche et la narine libre pour en éteindre le feu.
- […] ce sera pour les petitz oysons de mue qui sesbatent au ieu de foucquet, attendant battre le metal, et chauffer la cyre aux bavars de godale. — (François Rabelais, Pantagruel, 1530)
Variantes[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage