fréter

Voir aussi : frêter

Sommaire

(Date à préciser) De l’ancien français freter dérivé de fret avec le suffixe -er.

fréter \fʁe.te\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

(Marine marchande) Donner un bâtiment en location, en totalité ou en partie.
- Fréter un navire. Fréter au mois, au voyage, au tonneau.
Prendre un bâtiment en location.
- Nous achetâmes des marchandises, et, après les avoir embarquées sur un vaisseau que nous frétâmes entre nous trois, nous fîmes mettre à la voile avec un vent favorable. — (Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine Galland,1704. VI^e nuit)
- Comment viendrait-il à notre secours ? Fréterait-il un navire pour nous chercher ? — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et C^ie, Paris, 1873)
- Actuellement, il a l’intention de fréter une vedette équipée d’appareils émetteurs et de systèmes de contrôle, […], et de la laisser dériver entre la Floride et les Bahamas. — (Charles Berlitz, Le Triangle des Bermudes, traduit par J. Hall et J. Lagrange, Flammarion, 1975, page 95)
- (Par extension) (Courant) Fréter un véhicule.

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fréter), mais l’article a pu être modifié depuis.