francophone hors Québec

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Fin des années 1970.  Composé de francophone et de Québec.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
francophone hors Québec francophones hors Québec
\fʁɑ̃.kɔ.fɔn ɔʁ ke.bɛk\

francophone hors Québec masculin et féminin identiques

  1. (Géographie) Locution figée utilisée au Canada pour désigner les personnes parlant le français en dehors du Québec.
    • Au nombre d’environ deux millions et demi (2,5 millions), les francophones hors Québec représentent approximativement 28 % de la francophonie canadienne. Ils sont toujours minoritaires dans leur province. — (site www.cic.gc.ga)
    • « Je n’aime pas beaucoup ces luttes qui opposent les francophones hors Québec au Québec. C’est bien évident, si tu es un francophone en Ontario ou un francophone au Manitoba, tu aimes être enraciné, tu as tes appartenances, tu aimes tes écrivains. Mais tu ne peux pas penser que, si le Québec n’est pas là, tu vas exister par ailleurs. L’espace culturel que représente le Québec est fondamental », dit-il. — (Le Devoir, 22–23 mars 2003)
    • Il le fera en soutenant des politiques exigeantes garantissant les droits des francophones hors Québec et leur contrôle sur des institutions scolaires et sociales équivalentes à celles que gère la minorité anglophone du Québec. — (Le Devoir, 13 janvier 1981)
    • Le budget du ministre, explique-t-il, traite de langues comme si elles n’étaient qu’affaire de communication, de traduction. Or, si on ne comptait que sur les écoles et les fonctionnaires, si on ne comptait que sur l’institution, il faudrait peu de temps aux francophones hors Québec pour oublier tout à fait le français. — (Le Devoir, 22-23 mars 2003)

Notes[modifier le wikicode]

  • Ce terme est généralement utilisé au pluriel.

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

  • Ainsi, les noms de Franco-Manitobain, Franco-Ontarien et de Fransaskois deviennent plus courants, et le terme collectif bizarre de Francophone hors-Québec vient, vers la fin des années 1970, couronner la liste, et consacrer la fragmentation de la nation canadienne-française. — (Chantal Bouchard, La langue et le nombril, Presses de l'Université de Montréal (PUM), 2020, p. 238)

Hyperonymes[modifier le wikicode]

Hyponymes[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]