gai comme le canal

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1962) L'expression est du chanteur Jacques Brel, dans une de ses chansons. → voir gai, comme, le et canal.
  • Y avait mon grand-père, y avait ma grand mère
    Il attendait la guerre, elle attendait mon père
    Ils étaient gais comme le canal
    Et on voudrait que j’aie le moral !
    — (Jacques Brel, Bruxelles, 1962)

Locution adjectivale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin gai comme le canal
\ge kɔm lə ka.nal\

gais comme le canal
\ge kɔm lə ka.nal\
Féminin gaie comme le canal
\ge kɔm lə ka.nal\
gaies comme le canal
\ge kɔm lə ka.nal\

gai comme le canal \ɡe kɔm lə ka.nal\

  1. (Familier) (Sens figuré) Morose.
    • « GAI COMME LE CANAL ». Cette expression d’effroi glacé n'est pas usurpée quand nous prend l’idée saugrenue de sillonner les parties les plus urbaines des canaux de l’Ourcq et de Saint-Denis. — (« Les canaux aussi », par C.D.S., le 11 avril 2001, sur le site du Parisien libéré (www.leparisien.fr))
    • Le premier, tout juste sorti de cinq années de collaboration, où il aura tout enduré, gai comme le canal, au charisme gourmé d'un notaire en deuil, l'air presque stoïque s'il n'affectait le dos voûté de ceux qu'écrase le destin ; […]. — (P-M Simonin, « Caïn et Abel », màj le 14 juillet 2012, dans Chronique du quinquennat, sur palimpsestes.fr (http:/palimpsestes.fr))
    • — C'est vrai, soupira Marie-Rose, ça va nous faire des repas de famille gais comme le canal. — (Jean d'Espinoy, Une journée sans histoires, BoD/Books on Demand, 2016, p. 74)
    • Je peux te dire que celle-là, elle est gaie comme le canal. Remarque, elle a ses raisons, quand tu connais son mari, tu imagines que ce ne doit pas être le 14 juillet tous les soirs à la maison. — (Max Barteam, Balles perdues à Moliets, Éditions Cairn, 2016)
    • Le trou noir, le trou du cru. L'Ourthe y est gaie comme le canal... — (« Houffalize - Un retard d’avance », le 03/12/2017, par Rene Dislaire, sur le site Ardenneweb.eu (www.ardenneweb.eu))
    • Per Petterson, nous avait séduits avec « Pas facile de voler des chevaux », un récit pudique sur la relation entre un fils et son père, dont il donne cette fois le pendant père-mère. « Maudit soit le fleuve du temps » est gai comme le canal ! Et pourtant, quelle finesse dans le déroulé de ces vies étriquées ou ratées, […]. — (« Maudit soit le fleuve du temps, de Per Petterson », sur le site de la Librairie Graffiti à Waterloo (www.librairiegraffiti.be), non daté, consulté le 06/12/2019)


Antonymes[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]