galvauder

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Considéré généralement comme un croisement ironique entre l’ancien français galer (« amuser quelqu’un », voir galant ou gala) et ravauder[1].

Verbe [modifier le wikicode]

galvauder \ɡal.vɔ.de\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Sens figuré) Altérer, déformer, mal employer, gâcher une chose, un avantage, une qualité.
    • Mais cependant croyez-moi, confrère, la typhoïde, de nos jours, est aussi galvaudée que la mandoline ou le banjo. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 353)
    • Parfois, l’usage de l’expression « monstre sacré de la chanson française » est galvaudé. Mais pas dans son cas. — (Le Monde, Mort de Charles Aznavour : soixante-douze ans de carrière en six chansons et anecdotes, Le Monde. Mis en ligne le 1er octobre 2018)
    • Galvauder son talent.
    • Galvauder les dons qu’on a reçus de la nature.
    • Galvauder une affaire, une situation.
  2. Traîner, muser sans rien faire.
    • Il reste là à galvauder.
    • Je le connais. Un propre ébéniste. Tout un jour il galvaude dans le quartier. Je voudrais bien savoir à quels moments il travaille. Il ne m’a pas l’air de grand-chose de bon. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 74)
  3. (Pronominal) Se compromettre ; s’avilir.
    • Elle est d'ailleurs convaincue que vous l'aimez trop pour vous galvauder comme ce M. Pibrac qui n'est pas de votre monde. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 62)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]