gouailler
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
gouailler \ɡwɑ.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Railler, plaisanter sans délicatesse.
- Les jeunes gens, à toutes les époques, ont accoutumé de gouailler les opinions de leurs parents surtout quand ils relèvent un pessimisme maussade qui leur est intolérable. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Absolument) — Oh ! gouailla-t-il, pour ce qui est d’écouter, je ne discute pas. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le roi, qui n'était jamais embarrassé lorsqu'il s'agissait de gouailler – servons-nous de ce vieux mot gaulois, fort en usage à cette époque [de Henri IV] et que nous regrettons de voir à peu près expulsé de la langue –, le roi le tire à part, lui parle de cent choses et, tout en causant, lui déboutonne sa soutane. — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, II, 2)
- Eh quoi, eh quoi, gouaille le bonhomme, ces demoiselles auraient peut-être voulu, par-dessus le marché, une salle à manger en chêne massif ? — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éditions Casterman Poche, page 170)
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
- Néerlandais : vlegelstreken uithalen (nl),grof spotten (nl)
- Occitan : pefonar (oc)
- Picard : gwalher (*)
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « gouailler [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références[modifier le wikicode]
- « gouailler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gouailler), mais l’article a pu être modifié depuis.