grand’peur
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
grand’peur | grand’peurs |
\ɡʁɑ̃.pœʁ\ |
grand’peur \ɡʁɑ̃.pœʁ\ féminin
- (Littéraire) Grande peur.
- Le pauvre Smike commença par être terriblement timide et gauche ; il avait si grand’peur ! — (Charles Dickens, Vie et aventures de Nicolas Nickleby, 1885)
- Son mari s’est noyé en faisant le vin dans une cuve ; ce qui me fait beaucoup rêver et me donne grand’peur des cuves, mais grand amour du vin. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- C’était une église « pauvrette et ancienne » comme la mère de François Villon qui, peut-être, en son temps, vint s’y agenouiller et vit sur les murailles, aujourd’hui blanchies à la chaux, ce paradis peint dont elle croyait entendre les harpes, et cet enfer où les damnés sont « bouillus », ce qui faisait grand’peur à la bonne créature. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 115)
- Quant à moi, mon sang battait si fort que je dus saisir mon cœur dans ma main, de grand’peur qu’il n’éclatât… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Le colonel eut grand’peur qu’on entrât dans la pièce pendant qu’il s’y trouvait avec le serrurier et qu’il lui passait le marteau, les clous et les vis pour hâter le travail. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, réédition Folio, page 110)
Variantes orthographiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Anagrammes[modifier le wikicode]
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