grand-garde
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- → voir grand’garde.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
grand-garde | grand-gardes |
\gʁɑ̃.gaʁd\ |
grand-garde \ɡʁɑ̃.ɡaʁd\ féminin
- (Histoire, Militaire) Corps de cavalerie placé à la tête d’un camp pour empêcher que l’armée ne soit surprise.
- (Histoire, Militaire) Corps de garde principal d’une place forte ou d’un camp.
- Pourtant, ils arrivèrent, sans pouvoir y échapper, à une grand-garde de francs-tireurs. Les francs- tireurs étaient là avec leurs petits cabans, accroupis au fond d’une fosse pleine d’eau, tout le long du chemin de fer de Soissons. — (Alphonse Daudet, L’enfant espion, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 27)
- Fallait que tu grimpes, que tu fasses ton rétablissement sur les piques au risque de t’empaler dix grandes fois et une petite ; et puis, sitôt dans le parc, ils te possédaient avec des trucs à la flan : « L’ennemi a ses grand-gardes au petit Trianon, ses petits postes en direction de l’Orangerie ! » — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 30)
- (Par extension) Soldat d’un de ces corps ; garde.
- Laissant deux hommes en surveillance près des tentes, la caravane se porta à la lisière du petit bois, prête à soutenir ses grand-gardes. — (Jules Verne, Le Volcan d’or, 1906, 5e partie, chap. II)
Variantes orthographiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- « grand-garde », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage