grief

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Adjectif) (XIe siècle)
 Référence nécessaire
De l’ancien français grief. Du latin gravis (« grave ») refait en latin populaire en *grevis influencé par son antonyme levis.
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Alors que la forme adjectivale savante grave préserve le sens métaphorique de grave, honorable, et implique ipso facto un comportement digne, noble et sérieux, l’adjectif grief venu de grevis signifie grivois, égrillard et le substantif grief désigne un dommage, puis une plainte contre un dommage, et enfin une réclamation pour obtenir réparation d’un acte de vilenie ou d’un abus dommageable.
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(Nom) (Date à préciser) Déverbal de grever ou substantivation du précédent, du latin populaire grevare.
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Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin grief
\ɡʁi.jɛf\

griefs
\ɡʁi.jɛf\
Féminin griève
\ɡʁi.jɛv\
grièves
\ɡʁi.jɛv\

grief \ɡʁi.jɛf\

  1. (Désuet) Qui est grave, accablant.
    • Le crime, le cas n’est pas si grief que vous le faites.
  2. (Désuet) Qui est douloureux.

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
grief griefs
\ɡʁi.jɛf\

grief \ɡʁi.jɛf\ masculin

  1. Sujet ou motif de plainte, reproche, blâme.
    • Non seulement il invita ses concitoyens à déposer leurs ressentiments et leurs griefs sur l'autel de la patrie, mais il demanda encore que le bienfait de cette pacification fût étendu aux autres peuples, et que la France, introduisant parmi les nations une nouvelle diplomatie, jetât les fondements d'une alliance universelle. — (« Isnard (Maximin) », dans la Biographie universelle et portative des contemporains; ou, Dictionnaire historique des hommes vivants et des hommes morts depuis 1788 jusqu'à nos jours, tome 10, Paris : chez l'Éditeur, 1836, page 2141)
    • Voilà ce que je vous promets aussitôt notre arrivée à Paris : je vous mènerai à M. d’Artagnan, auquel vous conterez les griefs que vous pourrez avoir contre lui. — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 256)
    • Lancelot : — Essayons quoi ?
      Père Blaise : — D’exposer calmement nos griefs.
      Arthur : — Les griefs ça énerve. Donc si on les expose c'est pas calmement je suis désolé.
      — (Alexandre Astier, Kaamelott Livre 3 Épisode 96, Le médiateur, 2005)
  2. (Désuet) Dommage, mal que l'on subit.
  3. (Droit) Plainte formelle déposée auprès d'une autorité, notamment en contexte syndical.

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]

Ancien français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin gravis.

Adjectif [modifier le wikicode]

Nombre Cas Masculin Féminin Neutre
Singulier Sujet griés grieve grief
Régime grief
Pluriel Sujet grief grieves
Régime griés

grief \ɡri.ɛf\

  1. Grave, sérieux.
    • par nobles paroles, gries et replenies de bones sentences.
  2. Grave, sombre.
  3. Triste, malheureux.
  4. Pénible, douloureux.

Références[modifier le wikicode]

Anglais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De l’ancien français grief, de même sens.

Nom commun [modifier le wikicode]

grief (Indénombrable) \ɡɹiːf\

  1. Deuil, chagrin.

Quasi-synonymes[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Néerlandais[modifier le wikicode]

Forme de verbe [modifier le wikicode]

grief \Prononciation ?\

  1. Première personne du singulier du présent de grieven.

Taux de reconnaissance[modifier le wikicode]

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 78,2 % des Flamands,
  • 88,8 % des Néerlandais.

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]