(1901) De l’anglais gymkhana (« lieu dont l’équipement permet la pratique de nombreux jeux et sports », puis « exercice d’équitation »), mot emprunté durant la période coloniale à l’hindi जिमख़ाना, jimakhaana, ou l’ourdou جِمخانہ, gymkhana, signifiant « palestre, salle de sport, salle de jeu de paume ».
(Sport) Épreuve réservée à des automobiles, motocyclettes, bicyclettes, etc., qui se déroule sur un parcours hérissé d’obstacles et de difficultés diverses, et dans laquelle l’adresse, la rapidité et le nombre de fautes commises contribuent à l’établissement du classement final.
— Est-ce que ça vous intéresse beaucoup, Annie, d’apprendre que la tortue de la comtesse Machin vient d’arriver troisième dans un gymkhana ?…— (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
Un gymkhana automobile a été disputé sur le quai de Bandol devant une foule considérable.— (L’Équipe, 11 juillet 1966, page 5, colonne 6)
Le pilote, qui circulait sans casque, s’amusait à faire du gymkhana avec son engin dans le quartier du Grand Ensemble, grimpant de la route sur le trottoir.— (LeParisien.fr)
(Équitation) Discipline d’équitation dans laquelle l’agilité et la rapidité du cheval sont mises à l’épreuve.
Le gymkhana procédural de cette réforme n’est pas moins accidenté. Bon nombre de ces mesures nécessitent une révision de la Constitution, laquelle suppose avant son adoption le vote conforme des deux assemblées, donc l’accord du Sénat.— (Éditorial (non signé), « Réforme des institutions : le gymkhana du président Macron ». Lemonde.fr, 5 avril 2018. Édition imprimée : Le Monde no 22778 (6 avril 2018), page 22)
(XIXe siècle) Mot emprunté durant la période coloniale à l’hindi जिमख़ाना, jimakhaana, ou l’ourdou جِمخانہ, gymkhana, signifiant « palestre, salle de sport, salle de jeu de paume ».