jeter le froc aux orties

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Locution verbale [modifier le wikicode]

jeter le froc aux orties \ʒəte lə fʁɔ.k‿o.z‿ɔʁ.ti\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de jeter)

  1. (Sens figuré) (Familier) Renoncer scandaleusement à l’état monacal.
  2. (Par extension) Renoncer à l’état ecclésiastique.
    • Elles auraient été bien plus fréquentes encore sans la présence d’un ancien séminariste, appelé Lecam, qui, ne s’étant pas trouvé une vocation suffisante, avait jeté le froc aux orties, pour s’enrôler parmi les tailleurs de pierre. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
    • — Des hommes d’épée comme nous sommes vénèrent toujours tierce, quarte et octave ; mais, quant aux plis de la soutane, je n’y connais rien.
      — Parbleu, monsieur, vous savez bien qu’elle ne m’embarrasse pas le poignet, et je le prouverai à qui voudra. Je ne cherche du reste qu’à jeter ce froc aux orties.
      — C’est donc pour le déchirer que vous vous battez si souvent ? dit La Rochefoucauld. Mais rappelez-vous, mon cher abbé, que vous êtes dessous.
      — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
  3. (Par extension) Abandonner, par inconstance, n’importe quelle profession.

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]