jeter son dévolu

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

 Composé de jeter et de dévolu : extension du sens juridique (voir dévolu).

Locution verbale [modifier le wikicode]

jeter son dévolu \ʒə.te sɔ̃ de.vɔ.ly\ (se conjugue → voir la conjugaison de jeter)

  1. Choisir une personne ou une chose, le plus souvent avec l’idée de se l’approprier.
    • Or, il n'avait pas tardé à s'apercevoir que Camille en était amoureux, Camille qui pouvait jeter son dévolu sur n'importe quelle fille des villages environnants, mais que celle-là seule intéressait. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IV, Gallimard, 1937)
    • Pour un homme impulsif et spontané en amour instantané et irraisonné, jeter subitement et brusquement son dévolu sur une femme qui lui plaît beaucoup ne l’autorise pas, pour autant, à la jeter soudainement et brutalement par la fenêtre quand elle ne lui plaît plus du tout. — (Pierre Dac, Les Pensées, Éditions Saint-Germain-des Prés, 1972)
    • Il était même surprenant qu’au moment où elle avait rencontré Jed elle n’ait pas eu d’amant attitré ; il était encore plus surprenant qu’elle ait jeté son dévolu sur lui. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 70)
    • Avec trois jeunes talents dans ses rangs (Dika Mem, 21 ans, Ludovic Fabregas et Yanis Lenne, 22 ans, prêté à Aix comme joker médical), le FC Barcelone n.a pas attendu de les voir éclore avant de jeter son dévolu sur cette fabuleuse génération 1996-1997. — (Jérôme Le Fauconnier, Ces jeunes Français qui font saliver les grands clubs d'Europe, lequipe.fr, 7 novembre 2018)
    • Hors saison, on jette son dévolu sur les gîtes de la Ferme de Chausey (à partir de 178 euros le week-end, et 410 euros la semaine) ou sur l'un des six gîtes communaux accueillant de 4 à 7 personnes (à partir de 132 euros le week-end). — (Anne-Marie Cattelain Le Dû, Escapade sur l'île sauvage de Chausey, o.nouvelobs.com, 2 novembre 2018)
    • — J’aurais dû être sa première femme. Mais les choses ont mal tourné après la cérémonie… Le fils de Mnkabayi, la reine des abaQulusi, une femme très méchante qui était la propre tante du roi Chaka, avait jeté son dévolu sur une dizaine de vierges, celles qu’il trouvait le plus à son goût et qu’il voulait prendre comme nouvelles épouses… Et je faisais partie de ce lot. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]