moraline
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Nom commun 1) De l’allemand Moralin. Mot forgé en 1888 par Friedrich Nietzsche pour désigner la morale chrétienne.
- Utilisé dans certains milieux pour désigner un produit imaginaire permettant de donner le moral.
- (Nom commun 2) De moral avec le suffixe -ine, très utilisé dans les appellations médicamenteuses.
Nom commun 1 [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
moraline | moralines |
\mɔ.ʁa.lin\ |
moraline \mɔ.ʁa.lin\ féminin
- (Péjoratif) Bien-pensance.
- […] La justice, cette forte vertu seule à même de nous sauver de la moraline bisounours sans nous transformer en sans-coeur. — (Anne-Laure Bloch, « L’éthique à l’épreuve des Bisounours », La Croix, 30 août 2016, page 16)
- D’ailleurs, un des fondateurs de QS, Le philosophe Pierre Mouterde, dans un essai en 2019, fustigeait les vices de la gauche politiquement correcte contemporaine éprise de « moraline » (bien pensance selon Nietzsche). — (Antoine Robitaille, Quand Québec solidaire donne dans l’appropriation culturelle, Le Journal de Montréal, 9 octobre 2021)
Nom commun 2[modifier le wikicode]
moraline \mɔ.ʁa.lin\ féminin
- (Argot) Médicament imaginaire censé redonner le moral (aux troupes militaires par exemple).
- À ceux qui estiment encore, à grands renforts de moraline, que certaines prises de position partisanes dresseraient une barrière infranchissable, on ne peut que conseiller d’ouvrir ses livres. — (Julien Damon, La résurrection de Louis Pauwels, Journal Le Point, page 132, n° 2336, 15 juin 2017)
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Vosges) : écouter « moraline [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi[modifier le wikicode]
- moraline sur l’encyclopédie Wikipédia