nuphar

Voir aussi : Nuphar

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du genre Nuphar, convention botanique forgée par James Edward Smith en 1809.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
nuphar	nuphars
\ny.faʁ\

nuphar \ny.faʁ\ masculin

(Botanique) Plante du genre Nuphar, nénufar.
- On distingue [dans la famille des nymphéacées] le nuphar jaune (Nymphaea lutea, L., Nuphar luteum, Sm.) qui est appelé vulgairement nénuphar aussi bien que le nymphéa blanc.
- On a donné des analyses chimiques des tiges des Nymphées, dit-on ; cela peut être vrai, mais il sera bon de distinguer très nettement celles de la Nymphée blanche de celles du Nuphar jaune, ce qui est d’ailleurs très facile ; car dans la Nymphée les cicatrices des pétioles et celles des pédicelles sont circulaires et extrêmement rapprochées, tandis que celles des Nuphars présentent deux formes toujours très distantes et très distinctes ; celles que laissent les feuilles sont manifestement angulaires, tandis que celles laissées par les pédicelles sont parfaitement circulaires. Les tiges des Nymphœa sont fermes, celles des Nuphars sont au contraire de la consistance de la chair de la pomme.— (Nicolas-Charles Seringe, Analyse des familles végétales, V. Masson, 1857)
- La Saône a depuis 19 ans pris l’aspect d’une mare. En hiver, la chose est peu visible grâce à la disparition de toutes les parties herbacées qui encombrent ses rives, mais en été, de Gigny à Verdun-sur-le-Doubs, c’est-à-dire sur un parcours de 40 kilomètres avec au moins 80 kilomètres de rives, celles ci sont couvertes d’une véritable forêt vierge de joncs, sagittaires, nymphéas et nuphars, potamots, etc., non compris toutes les algues d’eau douce de la Création !— (J. Chifflot, Bulletins de la Société des sciences naturelles de Saône-et-Loire, 1898)
- Une faible brise apportait une odeur de fièvre, de roseaux et de nuphars.— (J.-H. Rosny Les filles de Morges publié dans La Lanterne : journal politique quotidien, 31 octobre 1899)
- Nymphéas, — Nuphars; — il y a entre les deux d'assez précises différences. Les fleurs des Nuphars sont plus petites, plus globuleuses et toujours jaunes. Celles des Nymphéas sont généralement blanches comme on les voit sur le type communément répandu dans nos étangs. Nymphéas ou Nuphars sont les Nénuphars.— (Jean Claude Nicolas Forestier, Bagatelle et ses jardins, librairie horticole (Paris), 1910, p.74)