onques

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1160) Du latin umquam (« un jour, quelquefois »).

Adverbe [modifier le wikicode]

onques \ɔ̃k\

  1. (Vieilli) (Forme négative) Jamais. Note d’usage : Utilisé avec ne.
    • On ne vit onques un si méchant homme.
    • Il n’en fut onques de plus maladroit.
    • Onques ne vit-on indien s’esbaudir.
    • Elle a fait son devoir ! C’est-à-dire que oncque
      Elle n’eut de souhait impossible, elle n’eut
      Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
      L’emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
      — (Jean Richepin, Oiseaux de passage in La Chanson des gueux, 1881)

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Synonymes[modifier le wikicode]

Jamais : → voir jamais

Traductions[modifier le wikicode]

Jamais : → voir jamais

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Moyen français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1160) De l’ancien français, lui-même du latin umquam (« un jour, quelquefois »).

Adverbe [modifier le wikicode]

onques *\Prononciation ?\

  1. Jamais, un jour, une fois.
    • Si onques tu uz pitié de moy [...]. — (Louise Labé, Débat de Folie et d’Amour, Discours III, 1555, Durand et Perrin éditeurs)

Références[modifier le wikicode]

Ancien français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1160) Du latin umquam (« un jour, quelquefois »).

Adverbe [modifier le wikicode]

onques \Prononciation ?\

  1. Jamais, un jour, une fois.
    • la plus riche navie qui oncques fust vue — (Robert de Clari, Istoire de ceus qui conquisent Constantinople, chapitre VII, vers 1216, in Historiens et chroniqueurs du Moyen-Âge, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », n° 48, Gallimard 1952)
    • Se j’onques fis en cest siecle vivant — (Raimbert de Paris, La Chevalerie Ogier de Danemarche, XIIe siècle, Joseph Barrois éditeur, vers 1972)
    • Bataille averez, unkes mais tel ne fut. — (Turoldus, La Chanson de Roland, circa 1000, édition de Léon Gautier, laisse 82)
      Vous aurez [une] bataille comme jamais il n’y en eut.

Variantes[modifier le wikicode]

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]