paître

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Voir aussi : paitre

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du latin pascere, qui donna d’abord paistre (vers 1050).

Verbe

paître \pɛtʁ\ intransitif ou transitif 3e groupe (voir la conjugaison) (orthographe traditionnelle)

  1. Brouter l’herbe, la manger sur la racine, ou se nourrir de certains fruits tombés par terre, en parlant des animaux.
    • (Intransitif)[…] il allait probablement être réduit à l’expédient ordinaire des chevaliers errants, qui, en pareille occasion, laissaient leurs chevaux paître et se couchaient eux-mêmes sur la terre […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • (Intransitif)La laine est achetée soit dans les endroits où transhument les moutons, soit dans les endroits où ils paissent pendant la saison sèche. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • (Intransitif)Ils paissent sur des landes granitiques ou dans les dépressions plus humides des plateaux caussenards. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • (Transitif) Le sol, au pied des collines, se tapissait d’une herbe courte, que les rennes paissaient avec avidité, et qui devait les nourrir pendant l’hiver. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • (Transitif)Deux ou trois chevaux qui n’avaient pas eu la velléité de fuir, paissaient tranquillement leurs pois grimpants. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • (Transitif)Une vache qui paissait l’herbe abroutie du talus, leva son mufle vers lui… — (Octave Mirbeau, Rabalan)
  2. (Poétique) (Soutenu) Faire paître, mener paître.
    • Allons voir le chevrier qui paît ses chèvres barbues. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
    • Eh bien ! voilà Toine Balou, notre berger, qui s’en va paître ses moutons autour du bosquet de la Chapelle. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
    • Est-ce la cabane des bûcherons […], ou celle des bergers qui paissent leurs chèvres exténuées sur ces pentes stériles? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
  3. (Sens figuré) (Rare) Conduire dans la religion.
  4. Modèle:fauconnerie Donner à manger (à un oiseau).

Notes

  • Le participe passé et les temps composés ne s’emploient qu’en fauconnerie.

Variantes orthographiques

Apparentés étymologiques

Dérivés

Traductions

Prononciation

Références