paralysé

Voir aussi : paralyse

Français[modifier le wikicode]

Conversion lexicale du participe passé de paralyser.

paralysé \pa.ʁa.li.ze\

Atteint de paralysie.
- Une sœur est restée paralysée d’un côté, dix-huit mois, et actuellement encore elle traîne une jambe. — (Salomon Lwoff, Étude sur les troubles intellectuels liés aux lésions circonscrites du cerveau, J.-B. Baillière et fils, Paris, 1891, page 147)
- Je suis atteint de la maladie de Charcot, et ils avaient prédit qu’à 21 ans [il en a 31, aujourd’hui], je serais paralysé de tous mes membres sur un lit médicalisé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 septembre 2022, page 20)
(Sens figuré) Immobilisé.
- La coque, paralysée et inerte, sans résistance contre le plissement insensé de l’eau, sans défense contre la pression du vent, poisson sans nageoires, oiseau sans ailes, ne peut qu’aller où le souffle la pousse. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)

Singulier	Pluriel
paralysé	paralysés
\pa.ʁa.li.ze\

paralysé \pa.ʁa.li.ze\ masculin (pour une femme, on dit : paralysée)

Personne atteinte de paralysie.
- À travers tout ce désordre cérébral, quelques conceptions délirantes orgueilleuses ou hypocondriaques peuvent apparaître encore, et c’est ainsi qu’un paralysé, questionné sur la cause de son grincement de dents, put répondre : « Je broie des diamants. » — (Henri Legrand du Saulle, Georges Berryer, Gabriel Ponchet, Traité de médecine légale, de jurisprudence médicale et de toxicologie, Adrien Delahaye et Émile Lecrosnier, Paris, 1886, page 880)
- Et les aveugles et les paralysés que Jésus est censé avoir guéris, ils n’ont pas eu besoin qu’un docteur vienne les soigner et les remette sur pied après l’intervention du Christ. — (Joe R. Lansdale, Les enfants de l’eau noire, traduction de Bernard Blanc, Denoël, Paris, 2015)

Voir la conjugaison du verbe paralyser
Participe	Présent
	Passé	(masculin singulier) paralysé

paralysé \pa.ʁa.li.ze\

Participe passé masculin singulier de paralyser.
- Le peureux pusillanime incapable de réagir et paralysé par la peur est d'un caractère apathique. — (Gilbert Cauvin, Psychanalyse de la peur, Publibook, Paris, 2004, page 24)