peurunvan
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Repris du breton.
Nom commun [modifier le wikicode]
peurunvan \Prononciation ?\ masculin
- Orthographe unifiée du breton
- le peurunvan est la variante la plus fréquente, utilisée dans la plupart des publications et des médias — (Anna Třesohlavá, Breton et gallo: situation sociolinguistique actuelle des langues de Bretagne, 2017, page 164)
Traductions[modifier le wikicode]
Breton[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Adjectif) (1957)[1] De unvan (« uni, unifié ») avec le préfixe peur- (« complètement ») : littéralement « unifié, tout à fait unifié, à l’unification parachevée ».
- (Nom) Adjectif substantivé.
Adjectif [modifier le wikicode]
peurunvan \pø.ˈrỹn.vãn\
- Complètement uni, en accord.
- ar Republik unvan, peurunvan — (Barr Heol, n° 12, septembre 1957, page 2)
- la République unie, complètement unie.
- ar Republik unvan, peurunvan — (Barr Heol, n° 12, septembre 1957, page 2)
- (Concernant lʼorthographe) Complètement unifiée.
- E miz mars diwezhañ (1958) ez eus bet embannet ul levrig liesskrivet a-berzh KENDALCʼH hag EMGLEO BREIZ, dindan an anv a "Sklerijenn" o teurel, sañset, sklaerder war istor ar Reizhskrivadur peurunvan, da lavarout eo, war istor ar ZH brudet. — (Filizofiezh hag emsav kulturel, in Barr Heol, n° 15, juin 1958, page 2)
- En mars dernier (1958), KENDALCʼH et EMGLEO BREIZ ont édité un livret polycopié du nom de « Sklerijenn » apportant, soi-disant, un éclairage sur l’histoire de l’orthographe unifiée, c’est-à-dire sur le fameux ZH.
- E miz mars diwezhañ (1958) ez eus bet embannet ul levrig liesskrivet a-berzh KENDALCʼH hag EMGLEO BREIZ, dindan an anv a "Sklerijenn" o teurel, sañset, sklaerder war istor ar Reizhskrivadur peurunvan, da lavarout eo, war istor ar ZH brudet. — (Filizofiezh hag emsav kulturel, in Barr Heol, n° 15, juin 1958, page 2)
Nom commun [modifier le wikicode]
peurunvan \pø.ˈrỹn.vãn\
- (Linguistique) Orthographe unifiée du breton approuvée par les écrivains réunis à Rennes le 8 juillet 1941. Cette orthographe intègre alors le dernier dialecte, le vannetais, qui était resté en dehors de l’orthographe précédente adoptée en 1908 par l’Entente des écrivains bretons.
- Adskrivet en deus razh ar gerioù e peurunvan, "ar skritur nemetañ en deus un dazont." a lâre-eñ. — (PLB, Ur geriadur divrud in Ya !, no 387, 9 novembre 2012, page 5)
- Il a réécrit tous les mots en orthographe unifiée, « la seule écriture qui ait un avenir » disait-il.
- Adskrivet en deus razh ar gerioù e peurunvan, "ar skritur nemetañ en deus un dazont." a lâre-eñ. — (PLB, Ur geriadur divrud in Ya !, no 387, 9 novembre 2012, page 5)
Notes[modifier le wikicode]
Cette orthographe est aussi dénommée KLTG, du nom des quatre dialectes (kerneveg, leoneg, tregerieg et gwenedeg) qu’elle unifie.
Prononciation[modifier le wikicode]
- Nantes (France) : écouter « peurunvan [Prononciation ?] » (bon niveau)
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Roparz Hemon, Geriadur istorel ar brezhoneg [Dictionnaire historique du breton], Éd. Preder, 1998 (seconde édition)