porte-balle

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : porteballe

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

 Composé de porter et de balle.

Attestations historiques[modifier le wikicode]

  • (XVIe siècle) Qui vous meut? Qui vous poinct? Qui vous dict? que blanc signifie foy: et bleu fermeté? Un (dictes vous) livre trepelu qui se vend par les bisouars et porteballes au tiltre : « Le Blason des couleurs » . [1]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
porte-balle porte-balle
porte-balles
\pɔʁ.tə.bal\

porte-balle \pɔʁ.tə.bal\ masculin

  1. Petit mercier qui court le pays, portant ses marchandises dans une balle sur son dos.
    • Un porte-balle lui affirma qu’il l’avait rencontré tout à l’heure à Saint-Melaine, dans la boutique de la mère Simon. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
    • - Qu’est-ce qu’un porte-balle ? - C’est un homme qui va dans les campagnes, de ferme en ferme, et de village en village, vendant du fil, des aiguilles, des boutons, des rubans, des petits miroirs, du papier à lettres, des plumes et quelquefois des livres. — (Jules Girardin, Grand-père, Hachette, Paris, 1880)
    • Le porte-balle laissa, en reconnaissance, une image de Saint-Joseph. — (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 283)
  2. (Sens figuré) (Par dérision) Commis voyageur, représentant de commerce.
    • Le plaisant commis porte-balle descendit lui-même à Rouen, après s’être montré si grossier que Madame se vit obligée de le remettre vertement à sa place. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 28)

Traductions[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (porte-balle)