puant
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Du participe présent de puer.
Adjectif [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | puant \pɥɑ̃\
|
puants \pɥɑ̃\ |
Féminin | puante \pɥɑ̃t\ |
puantes \pɥɑ̃t\ |
puant \pɥɑ̃\
- Qui sent mauvais, qui a une mauvaise odeur.
- Il mangeait une maigre et puante pitance, faite de créton et d’eau sale qu’on lui apportait le matin, dans une écuelle de grès ébréché, […]. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Le village auvergnat est resté malpropre, boueux, puant, délavé par les purins; il est sans lumières; les conditions d’habitation y sont exécrables. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Et le feu d’un petit brasero avec trois grelotteux autour qui louchaient dans la fumée puante. On n’était pas très bien. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932)
- (Familier) Qui est d’une fatuité, d’une vanité insupportable.
- Il est puant.
Dérivés[modifier le wikicode]
- bêtes puantes (certaines bêtes, comme les renards, les blaireaux, etc.)
- blaireau puant
- boule puante
- camomille puante
- empuanter (Suisse)
- empuantir
- frêne puant
- glaïeul puant
- iris puant
- mensonge puant (mensonge grossier et impudent)
- puamment
- rue puante (Botanique)
- satyre puant
- trèfle puant
Traductions[modifier le wikicode]
Qui a une mauvaise odeur
- Allemand : stinkend (de)
- Anglais : smelly (en) ; stinky (en) (argotique)
- Bachkir : һаҫыҡ (*)
- Breton : blazus (br), flaerius (br), mouezhus (br)
- Grec ancien : κάκοσμος (*) kakosmos
- Italien : puzzolente (it) masculin et féminin identiques
- Karatchaï-balkar : аман ийисли (*)
- Kazakh : сасық (kk) sasıq)
- Kirghiz : сасык (ky)
- Koumyk : сасыкъ (*)
- Nogaï : сасык (*)
- Portugais : fedido (pt) masculin, fedida (pt) féminin
- Tatar de Crimée : sasıq (*)
- Tatare : сасы (tt)
- Tchouvache : усал шăршлă (*)
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
puant | puants |
\pɥɑ̃\ |
puant \pɥɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : puante)
- (Zoologie) Mammifère caniforme de l’ordre des carnivores réputé pour ses sécrétions de liquide malodorant en cas de menace.
- Les mouffettes ou puants d’Amérique, et le putois d’Europe paraissent être du même genre. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « De la dégénération des animaux », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 1051.)
- Personne pour laquelle on éprouve une profonde aversion, du dégoût.
- Qué plaisir de loger un pruneau dans son bocal, ça me vengerait de tous mes puants d’officiers. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, Paris, 1855)
- – Dehors les vampires ! dehors les loufiats ! dehors les puants ! les carnes ! charognes ! vendus ! — (Louis-Ferdinand Céline, Version A de « Féérie pour une autre fois », Gallimard, Paris, 1993)
Forme de verbe [modifier le wikicode]
Voir la conjugaison du verbe puer | ||
---|---|---|
Participe | Présent | puant |
puant \pɥɑ̃\
- Participe présent de puer.
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Nancy) : écouter « puant [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (puant), mais l’article a pu être modifié depuis.
Ancien français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Voir ci-dessus.
Adjectif [modifier le wikicode]
puant \Prononciation ?\ masculin ou masculin et féminin identiques
Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]
- Français : puant
Gallo[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
puant | puants |
\Prononciation ?\ |
puant \Prononciation ?\ masculin (graphie inconnue)
- (Entomologie) Punaise.
Références[modifier le wikicode]
- Jean-Marie Renault, Glossaire du parler de Trémeur, Famille Renault, 2008, 49 pages → [version en ligne] / [texte en ligne]