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renoncement

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Dérivé de renoncer, avec le suffixe -ment.
Singulier Pluriel
renoncement renoncements
\ʁə.nɔ̃s.mɑ̃\

renoncement \ʁə.nɔ̃s.mɑ̃\ masculin

  1. Action de renoncer. — Note : Se dit surtout dans les sujets de morale et particulièrement de morale religieuse.
    • « Tout homme porte en lui un ou plusieurs morts », m’avait dit sentencieusement le docteur, qui soupçonnait aussi des renoncements dans la vie du campagnard des Trembles. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 36)
    • Sous le coup, la vieille servante chancela. Un déchirement, une douleur affreuse blêmit sa pauvre face usée, d’un renoncement de nonne, dans la blancheur de sa coiffe. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VIII)
    • La tristesse indéfinissable, douce comme le renoncement définitif, des soirs d'or et de carmin, préparant au mystère menaçant des nuits obscures et pleines d'inconnu, … — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
    • Le renoncement à soi-même, à l’existence, à tout, le renoncement des religieux qui tentent de commencer dès ce monde la vie surnaturelle, si vous saviez comme il me tente. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 392)
    • Le renoncement à soi-même n'est pas la destruction de soi-même mais le renoncement à garder la vie pour soi. — (Michel Quoist, Construire l'homme, Éditions de l'atelier, Paris, 1997, page 117)
    • Bouddha a encouragé de nombreuses vertus positives comme la bonté, le don, le détachement, le renoncement, l'équanimité, la patience, le pardon, la chasteté, etc. — (Quentin Ludwig, Le grand livre du bouddhisme, Éditions Eyrolles, 2012)

Prononciation

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Références

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