s’allonger

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Forme prononminale de allonger.

Verbe [modifier le wikicode]

s’allonger \s‿a.lɔ̃.ʒe\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Devenir plus long, s’étendre.
    • Héloïse dit et redit son chapelet. Les grains cliquettent de minute en minute et sans relâche, le chuchotement rapide des oraisons s’allonge. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Les nuits s’allongent en hiver.
  2. S’étendre, se coucher.
    • Quand vient la nuit, il s’allonge sur le divan – étrangement le même que celui de Freud – et raconte ses rêves à sa maîtresse. — (Jean-Daniel Baltassat, « “Le divan de Staline” », Elle.fr, 29 novembre 2013)
    • Une jeune femme fait venir les réparateurs télé (logique) alors que son poste marche très bien, elle s’allonge sur le lit, dénudée. — (Quentin Girard, « Le bon plan culcul », Libération.fr, 13 novembre 2013)
  3. (Argot) Céder, se reconnaître vaincu par plus fort que soi.
    • Pour la première fois de sa vie, Tony s’allongeait. Et devant qui ! C'était pour lui une sensation horrible. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 10)
  4. (En particulier) Avouer, parler.
    • Si elle mentait, ça pourrait bien lui retomber sur le dos et, de toute façon, les poulets fouilleraient la baraque et découvriraient le patron. Autant valait s’allonger. — (André Héléna, Le demi-sel, E. Vinay, 1952)

Traductions[modifier le wikicode]


Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes