sacrificialité
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De sacrificiel, avec le suffixe -ité. Attesté en 1977[1].
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
sacrificialité | sacrificialités |
\sa.kʁi.fi.sja.li.te\ |
sacrificialité \sa.kʁi.fi.sja.li.te\ féminin
- (Didactique) (Très rare) Qualité de ce qui est de la nature du sacrifice au sens mystique ou religieux, ou au sens réel.
- L’économiste FA Hayek, père du néolibéralisme, confirmait bien la sacrificialité inhérente à un capitalisme prompt à s’autoproclamer transcendant comme « ordre spontané » et « fin de l’histoire » […]. — (Une théologie à propos de l’économie, dans La théologie, pour quoi ? pour qui ? : l’élaboration et l’enseignement d’une théologie pour aujourd’hui, sous la direction de Jean-Guy Nadeau, FIDES, 2000)
- Ainsi la foi se perd en la Présence Réelle et en la sacrificialité de la messe. — (La "nouvelle messe", sacrifice de Caïn, Collectif Phazael, ~2004)
Traductions[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Eric Lawrence Gans, Essais d’esthétique paradoxale, page 130, 1977, Gallimard. « Or la commémoration exige une foi dans la sacrificialité de l’événement commémoré, alors que toute hypothèse d’origine doit affirmer qu’au contraire, le sens de l’événement ne lui a été imposé qu’après coup, par un discours qui ne coïncide déjà plus avec l’événement. »