sclérophylle

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Mot dérivé du préfixe scléro- (« dur »), avec le suffixe -phylle (« feuille »).

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
sclérophylle sclérophylles
\skle.ʁɔ.fil\

sclérophylle \skle.ʁɔ.fil\ masculin et féminin identiques

  1. (Biogéographie, Botanique, Écologie, Physiologie végétale, Phytosociologie) Qui a les feuilles coriaces à cuticule épaisse.
    • Durant la première de ces périodes, Hagenia et certains genres sclérophylles afro-subalpins sont encore présents dans l'environnement; en fin de seconde période, ils ont quasi disparu. — (Geo-Eco-Trop, volumes 22 à 24, 1998, page 77)
    • À partir du Néolithique se généralisent les paysages à dominante sclérophylle sur le pourtours nord de la Méditerranée, ce sont des formation à Quercus ilex. Ceci est très bien caractérisé sur l'ensemble du golfe du Lion, en Provence et en Ligurie dans un secteur isoclimatique (Vernet, 1997).— (Corinne Beck et Yves Luginbühl, Temps et espaces des crises de l’environnement: Sociétés et ressources renouvelables, 2006, page 178)
    • De nombreux autres taxons les accompagnent, caractéristiques des différentes associations végétales retrouvées actuellement en Nouvelle-Calédonie, à savoir la forêt sclérophylle, le maquis et la savane, la forêt humide et la végétation marécageuse. — (Anne-Marie Semah, « Recherche des traces de la première conquête des vallées dans le nord de la Grande Terre (Nouvelle-Calédonie). Archéologie en grotte et étude du paléoenvironnement à Koumac » in Journal de la Société des Océanistes, 1998, p. 176)
    • Elles sont surtout constituées de chênes sclérophylles dont les feuilles sont épaisses et à la cuticule vernissée –forme de résistance à la sécheresse.— (François Ramade, Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité, 2008, p. 245)
    • Dans la province du Cap, où les conditions climatiques sont de type méditerranéen, se rencontre un type d’écosystème homologue de nos garrigues et maquis, le fynbos, dont la végétation, constituée d’espèces sclérophylles très caractéristiques, qui possède des affinités avec celle de l’Australie méridionale. — (Éléments d’écologie : Écologie fondamentale, 2009, 4e édition, page 588)
    • Les contreforts des collines sont occupées par la forêt sèche sclérophylle et ses espèces emblématiques, les eucalyptus ; les plaines et les lits des rivières par la savane. — (Pierre Gründmann, « Au vert et contre tout », Le Monde, 29 mars 2010)
    • En quittant les hautes terres de Tulancingo et en progressant vers le nord et l’est, on traverse la forêt sclérophylle pour aboutir dans une zone de montagnes escarpées où l’affleurement du Jurassique se traduit par une succession d’à-pics vertigineux.— (Galinier J, Achiotepec SL, Hueytlalpan SA, Tlachichilco SP. N’yũhũ, Les Indiens Otomis. Centro de estudios mexicanos y centroamericanos; 2016. doi:10.4000/books.cemca.3685)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Antonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
sclérophylle sclérophylles
\skle.ʁɔ.fil\

sclérophylle \skle.ʁɔ.fil\ féminin

  1. Plante sclérophylle.
    • Ce sont surtout des sclerophylles comme Festuca abyssinica et F. Schimperiana, Deschampsia Mildbraedi, Pentaschistis Mannii. Cet étage n’existe qu’au Mont Cameroun. — (H. Jacques-Félix, Caractères des prairies d’altitude en Afrique Occidentale, 1961, p. 233)
    • Les sclérophylles : ces plantes présentent une cutinisation très poussée : la cutilcule est souvent épaisse ; la cutination peut meme atteindre toute les parois des cellules épidermiques et des cellules sous-jacentes. — (Guy Deysson, Éléments d’anatomie des plantes vasculaires, 1965, p. 125)
    • Le chêne vert est une espèce fortement plastique, capable de s’adapter à tous les types de substrat. Il domine donc dans une grande partie des successions actuelles et sur les sols superficiels et se maintient à long terme par les incendies, à condition qu’ils ne soient pas trop fréquents. En effet le chêne vert est capable de rejeter des souches et rétablir une forêt structurée dominée par des sclérophylles (Pistacia, Phillyrea, Rhamnus…). — (Annick Schnitzler, Jean-Claude Génot, La France des friches : De la ruralité à la féralité, édition Quæ, 2013)

Traductions[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]