skungs
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Siècle à préciser) De l’anglais skunk (« moufette ») et plus avant, du massachusett squnck, lui-même du proto-algonquin *šekaːkwa, composé de *šek- (« uriner ») et *aːkw- (« renard ») [1].
Nom commun [modifier le wikicode]
Invariable |
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skungs \skɔ̃s\ |
skungs \skɔ̃s\ masculin
- Ancienne variante de skunks (moufette).
Elle se découpait en un noir cérémonieux (une robe d’après-midi avec rien qu’une petite cravate de skungs serrée autour du cou) sur un ciel d’un bleu très pâle, haute sur l’horizon, un horizon qui lui montait à peine à mi-jambe, comme dans les portraits de l’école espagnole.
— (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)- Josy à ma droite, toute gironde dans son manteau de skungs, Lola en oppossum, à ma gauche, devaient me donner l’air d’un micheton prêt au régal. — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953, page 17)
- Belle planche gravée et finement coloriée au pochoir, présentant un manteau de théâtre de Paul Poiret en drap de soie jaune auréolin garni de skungs. — (Serais-je en avance ? Manteau de théâtre de Paul Poiret, livre-rare-book.com, consulté le 3 janvier 2022)
Variantes orthographiques[modifier le wikicode]
→ voir skunk