souleur
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Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Le Larousse universel en 2 volumes, 1922, réédition 1949, fait dériver ce nom de l’adjectif seul, du latin solus.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
souleur | souleurs |
\su.lœʁ\ |
souleur \su.lœʁ\ féminin
- (Désuet) (Familier) Frayeur subite, saisissement, serrement de cœur.
Son apparition subite m’a fait, m’a causé, m’a donné une souleur.
En apprenant cette nouvelle, il eut une grande souleur.
- Le travail auquel je me livre, outre qu'il est fort difficile en soi, me donne de telles souleurs, que j'ai perpétuellement comme un sanglot dans la gorge. — (Gustave Flaubert, lettre à Maxime Du Camp, 9 juin 1870, dans les Œuvres de Gustave Flaubert, tome XII : Correspondance 1865-1870 ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1965, page 513)
- Le Prussien était toujours sous ses copeaux ; il y avait même deux gros rats en train de lui travailler son casque, et ça me fit une fière souleur de sentir cette mentonnière remuer. — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 70)
Duchotel, remontant. — Tenez, par ici. (Il fait passer le commissaire, puis le suivant. ) Oh ! j’ai eu une souleur !
— (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)Cependant ma vue s'éclaircit peu à peu, et mes pieds, que la souleur tenait comme chevilles en terre
— (Les Maîtres Sonneurs, George Sand)
Traductions[modifier le wikicode]
Anagrammes[modifier le wikicode]
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Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (souleur), mais l’article a pu être modifié depuis.