tatouiller

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : tâtouiller

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dérivé de tâter, avec le suffixe -ouiller.

Verbe [modifier le wikicode]

tatouiller \ta.tu.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Tripoter, chiffonner, tâtonner.
  2. (Poitou, Champagne, Lorraine, Franche-Comté) Rosser quelqu’un, lui donner une tatouille, une tatouillée[3][4]. Battre, notamment un enfant qui l’a « mérité ». On utilise surtout les mains, mais, éventuellement, d’autres engins non naturels[2].

Synonymes[modifier le wikicode]

(Aube) :

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Références[modifier le wikicode]

  • [2] : Ludovic Recrop, Souvenirs d’un homme dont la mémoire flanchait, L’Harmattan, 2002
  • [3] : Léopold Favre, Supplément aux glossaires du Poitou publiés jusqu’à ce jour, Typographie de L. Favre, Niort, 1881
  • [4] : Hubert Lesigne, Mots et figures des trois provinces : (Champagne, Lorraine, Franche-Comté), L’Harmattan, 2001

Champenois[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Verbe [modifier le wikicode]

tatouiller \Prononciation ?\

  1. (Aube) Remuer, agiter l’eau avec ses mains (→ voir patouiller et gargouiller) ; gâcher la besogne, particulièrement en fait de cuisine, cuisiner mal ou malproprement.
    • Je n’veux point d’son gâtieau qu’eulle ai tatouillé en peingnant ses p’tiots.
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Références[modifier le wikicode]

  • Alphonse Baudouin, Glossaire du patois de la forêt de Clairvaux, in Mémoires de la Société académique d’agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l’Aube, tome XLIX (tome XXII, troisième série), Librairie Léopold Lacroix, Troyes, 1885