tempérer
Sommaire
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
tempérer \tɑ̃.pe.ʁe\ transitif 1er groupe (conjugaison)
- Modérer ou réguler de quelque manière que ce soit.
- Quand il jugeait une affaire, ce n'était pas lui qui jugeait, c'était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VI. Le ministre, 1748)
- Ce message rabat-joie fut hué par une partie de la foule mais tempéra quelque peu l'enthousiasme général. — (Bertrand M. Roehner, Cohésion sociale: une approche observationnelle, éd. Odile Jacob, 2004, p. 150)
- S’emploie aussi figurément.
- Le temps a tempéré sa douleur, son affliction.
- L’âge a tempéré ses passions, l’ardeur de son caractère.
- Il sait tempérer par l’expression la sévérité du reproche.
- Une sévérité tempérée de douceur.
- Atténuer l'intensité d'un excès thermique ou climatique ; réchauffer ou rafraîchir, climatiser.
- Il s’est levé un vent frais qui a tempéré la grande chaleur.
- Une porte battante garnie d'un grand carreau de verre ovale fermait ce couloir du côté de l'escalier afin de tempérer le froid qui s'y engouffrait. — (Honoré de Balzac, Eugène Grandet, 1834)
Dérivés[modifier le wikicode]
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- « tempérer », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tempérer)
- ↑ « tempérer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage