tiédir
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
tiédir \tje.diʁ\ 2e groupe (voir la conjugaison)
- (intransitif) Devenir tiède.
- Laisser tiédir de l’eau.
Elle s’arrêta de parler, but une gorgée dans le calice mince qui tiédissait dans sa paume et pencha la tête vers Léa avec une langueur heureuse.
— (Colette, Chéri, 1920, Grands écrivains (Académie Goncourt), page 68)
- (transitif) Rendre tiède.
- On peut tiédir le mélange.
À midi, n’osant allumer du feu, la mère fit tiédir une petite casserole de soupe sur ce qu’il restait d’alcool dans la lampe.
— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 39, Robert Laffont, 1968)
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- \tje.diʁ\
- France (Lyon) : écouter « tiédir [tje.diʁ] »
- France (Lyon) : écouter « tiédir [tje.diʁ] »
- Somain (France) : écouter « tiédir [Prononciation ?] »
Références[modifier le wikicode]
- ↑ a et b « tiédir », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tiédir), mais l’article a pu être modifié depuis.